Ce n’est pas une histoire de foot-bal comme celle de Mdé et Vouvouni, comme Shezani et Hantsindzi. Ce n’est pas une histoire de Madjliss, comme ce qui s’est passé à Ikoni. Cette fois-ci, c’est la politique qui fait son œuvre. Les élections se sont déroulées, les gagnants sont connus. Et là, les autorités fument le narguilé, les hommes du pouvoir, sont dans l’opulence, tandis que les citoyens sont toujours victimes de leurs égoïsme et leurs calculs. De ces élections, la région de Nguwengwe, notamment Domoni est victime. Cet après midi, les partisans du candidat gagnant, Dr Abdoulkarim Mohamed, partaient en tournée et coterie. Cette traversée de la localité par les partisans de l’UPDC-Radhi est d’une deuxième fois après une première défense.

Alors, quelques jours après les résultats finaux des élections, Dr Abdoulkarim est déclaré définitivement élu, député par la Cour. Ses partisans faisaient le tour de la région, nguwengwe. Les gens de Domoni ne voulaient pas les vacarmes, ce jour, pendant qu’ils avaient un mort au village… ne cours d’enterrement. Un peu Rebel, le cortège aurait été caillasses. Dans ce cortège, des habitants de Nkurani ya sima blessés par des pierres, bien sur. Quelques temps après être rentré chez eux, la situation est tournée en cacahouète. Quelques éléments de Nkurani, descendus à Domoni, saccager. Bilan neuf maisons et quelques voitures incendiées, des personnes blessées dont une poignardée, et qui se trouve dans un état grave. C’est l’enseignant Mohamed Cheick. Et ces heures-ci, la gendarmerie est sur place pour maintenir l’ordre.

Mhadji Ali, depuis Nguwengwe

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