CONVOITISE DE LA MAJORITE PARLEMENTAIRE, LE POUVOIR DE L’UNION PEUT SORTIR DU COMA ?

Ce n’est un secret pour personne. La manœuvre abaissante des partis au pouvoir, en l’occurrence UPDC, RADHI, CRC… au sujet des votes à l’assemblée des conseillers de l’île de Ngazidja, ne sont pas anodines. Deux jours de caprice indue, deux jours successifs de l’application de la politique de chaise vide par le pouvoir en place et ses affriolés. Tout le monde a appris le mariage UPDC-CRC-RADHI même si cela n’est qu’une formalité. Tant pis pour le peuple. Voila avec ce mariage, ce trio a pu battre quelques candidats dans plusieurs circonscriptions aux dernières échéances. Des festivals partout, des Sambe, des djaliko géants… Des programmes sont mis sur la planche par les partis au pouvoir. Donc une majorité qui va servir le pouvoir, pour les différentes lois que nous connaissons déjà d’intrigantes. La continuité des ventes de la citoyenneté, l’étouffement des sales affaires, comme celle du faux achat d’un avion qui est cloué à jamais au sol de l’AMPASI dont des lieutenants de ce pouvoir sont dans le collimateur. Il y a aussi la loi sur l’exploitation du pétrole… et des lois qui détruisent les lois, comme les licences uniques, les marchés sans appels d’offres, pour ne citer que ceux-là.

De l’autre coté, un autre mariage vient d’être scellé. Et il donne de la dysenterie à la mouvance présidentielle, qui dans ses rêves est majoritaire. C’est le mariage entre le régime insulaire de Ngazidja, quelques élus indépendants et l’opposition parlementaire du parti de l’ancien Raïs, Sambi. Et là le parti UPDC et associés, découvrent qu’ils se sont « construit un château en Espagne. » La nouvelle figure de l’hémicycle des conseillers de l’île de Ngazidja, provoque une épée brouillard au régime Iki. Subséquemment, des rêves qui commencent à être brisés… le tous sauf Sambi n’a pas l’air de marcher. Donc une dépression totale des hommes du pouvoir en place. Sambi n’est pas le bon. Mais les comoriens ne sont pas dupes non plus. Le parti au pouvoir, qui est l’un des responsables et coupables de la misère du peuple comorien, n’a pas de leçon à donner. Sans eau, ni électricité, ni hôpital, ni hygiène, ni, ni, ni… mais juste une administration en coquille vide. L’alliance RDC, Indépendants et DJUWA, pour la majorité de l’assemblée de l’île trouble les cieux du régime en place.

Quel comportement d’irresponsable ?

Le comportement des élus issus du régime en place, l’application de la politique de chaise vide, à deux reprises pour affaiblir le quorum, n’est qu’un comportement dévaluant. N’est-ce pas dans l’espoir de voir s’ils peuvent marchander… ? Mais pourquoi ce pouvoir a la trouille au moment où, libre à lui, de défendre son bilan ? Si victorieux, se conçoit ce pouvoir en place, de telle alliance, il ne pouvait pas avoir peur. Oui pour le perchoir, il n’y a pas de CENI. Et là aussi pour la constitution de la majorité, pas d’assesseurs ni de bourrages des urnes.

Et si ces élus et les chefs des partis qui sèment la pagaille, dont UPDC et ses alliés, respectent le peuple comorien, notamment de Ngazidja ? Peut-on donc connaitre un enracinement de ces « quatre vingt dizards » qui ne cessent de planter les Comores aux pieds du mûr ? On n’en disconvient pas. Sambi n’a pas été le bon. Mais ce tous sauf Sambi, aussi trompeur, n’est qu’un prétexte perfide. Ils savent que Sambi ne pourra pas se présenter en 2016. Donc, cette malice doit connaitre de terme. Du respect aux comoriens, aux électeurs qui ont fait d’eux des élus…  

Oui, cette majorité parlementaire des conseillers de l’île, pourra transformer trois conseillers en députés. Ils vont donc siéger à l’assemblée nationale à Hamramba. Oui, si cela est le cas, les rêves des hommes du pouvoir central seront brisés, devenant minoritaire. Déjà en presque égalitaire, avec la montée de ces trois conseillers, au palais de Hamdramba, la majorité basculera vers l’opposition parlementaire. C’est pour cela que des répercussions et des manœuvres se prolifèrent depuis l’assemblée de l’île de Ngazidja avec les désertions simultanées des élus du pouvoir en place pour bloquer le votre dont ils se sentent déjà perdants.

SAID YASSINE Said Ahmed

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