LA MINISTRE DE TRANSPORTS, CAUSE DE LA SUSPENSION DES VOLS DE LA COMPAGNIE INTER-ILES AUX COMORES

Toujours au pays de « tout est possible ». Ce vendredi 10 avril 2015, bien le matin, la compagnie aérienne, inter-iles, suspend ses vols inter-îles qui fessait liaison des îles de l’archipel des Comores. Ce n’est ni faute technique ni pécuniaire. Depuis l’île de Ndzuwani, plus précisément, depuis Ouani, la ministre de transport, Mme Bahia Massound, retiendrait pendant d’une heure de temps l’avion d’inter-île, au bord duquel des passagers. C’est après avoir dit au commandant de bord, de ne faire voler l’appareil avant son arrivée, car elle aussi veut la prendre pour Moroni. Cette ministre qui avait ses propres occupations, « confondait l’avion inter-île avec un Taxi brousse, qui lie Moroni et les zones rurales de Ngazidja ou Mutsamudu et les hauts de l’île.

Grave même, non seulement agir avec cette façon maniaque, mais aussi poser un lapin au commandant de bord et aux passagers à bord. Après ce long moment d’attente sans que la ministre soit présente, le vol est parti sans elle. Direction Moroni. Mais le pire n’a pas tardé. Le responsable de cette compagnie, pour répondre à cet orgueil, a suspendu les vols inter-île. Mais jusque maintenant, les instances concernées, donc Com-Air assistance, ASECNA, AINPSI… ne se sont pas prononcées… sinon d’autres responsables de ces services affirmeraient qu’aucun papier mentionnant cette décision de suspendre, ne leur a été soumis par les responsables de la compagnie inter-île. Mais de cela, on peut parler d’une obligation de réserve.

Ce qui est sûr, l’une des rares compagnies qui secourent les comoriens lors de leurs déplacements, notamment entre les îles, vient d’être cloué au sol comorien depuis ce matin pour cause est l’orgueil et de caprice de Mme la ministre de transport Mme Bahia Massound. Est-ce que le chef de l’Etat prendra des mesures face à cette faute plus que grave ou « ndom sitirilanooo » ? Dans un Etat de droit, Mme la ministre doit devrait mettre sa démission. De grès ou de force. Et même si la population n’a pas de sens aux yeux du pouvoir en place, mais elle a le droit de demander sa démission, pour qu’elle s’explique. Sinon, nous attendons la réaction de la Fédération des consommateurs des Comores.

Charifa S.Koum, depuis Maluzini

COMORESplus.

 

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