TRANSPORT, LE POUVOIR DE L’UNION ET CELUI DE NGAZIDJA SEMENT LE DESORDRE A MORONI ?
28 mai 2015La crise est généralisée dans le pays. Aucun département n’est épargné. Tous rendus malades par les autorités et le pouvoir en place. Moroni est réveillé par un climat, de cafouillage. Les taximen… s’indignent pour une nouvelle fois. Tout cela à cause du non respect de l’accord signé entre le ministère de l’intérieur et le syndicat des transporteurs, Usukani wa Masiwa, le mois de Mars dernier. Par l’intervention de la police nationale, le gouvernorat de l’île de Ngazidja, exige le paiement des vignettes par les transporteurs, alors qu’aucun mot du protocole n’est respecté par le gouvernement, tandis que le pouvoir de l’Union encouragerait le non-paiement.
L’exécutif de Ngazidja passe par la force. Plus de vingt voitures, qui selon la police ne se sont pas acquittées des vignètes, sont arrêtées. Cela a provoqué la colère des syndiqués et même d’un grand nombre de taximen. Un arrêt de travail s’impose immédiatement. Mais cela n’empêche pas quelques dissidents. Chose qui engendre quelques collisions entre taximen. La route qui part de l’ancien Air-Comores, jusque chez Kalfane connait un marais humain depuis ce matin. Et à cette heure-ci des négociations se poursuivent entre le syndicat Usukani wa massiwa et les représentants de la police. Avec ce climat, une nouvelle grève des agents du transport… laisse présager.
En fait, la cause principale de ce refus de paiement des vignettes est qu’en vérité, les routes sont toujours à l’état pitoyable… pourtant l’un des engagements pris par le gouvernement… est de faire le nécessaire pour la rendre praticable. Même si cela concerne l’île de Ngazidja, mais avec cette situation, tous les yeux penchent vers le ministre de l’intérieur, l’homme pressé. Le tous sauf Sambi doit aussi compter sur cet accord dont le tout nouveau ministre de l’intérieur ne doit pas se détacher. Plus de manipulation, tout le monde est fatigué. Avant de prétendre 2016, les routes d’abord. Il y a à affaire que d’enfoncer le clou.
Charifa S. Koum, depuis Maluzini-Ikoni
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