UPDC ET SES ASSISTANTS SOCIAUX, AU SECOUR DES CANDIDATS DU POUVOIR

À l'approche des élections présidentielles le club UPDC a accouché d’une idée de génie, qui lui est costume sur mesure. Pour remporter les élections, le club des faux amis, dont UPDC a mis en place des nominations des plusieurs assistants sociales pour alléger la souffrance des comoriens. Ces hommes et femmes arpentent nos villes et villages, quartiers et maisons pour apporter solution à nos malheurs. Même ces employés à l’image des mormons, savent que le peuple a compris que ce sont des constructions des châteaux en Espagne, mais ils sont à fond dans leurs besognes. Mais cela sans doute fait partie de ceux qui font la devise des candidats du pouvoir. Prendre les gens pour des obtus.  

Ces missionnaires de la bonne cause vont à la rencontre de la population surtout les jeunes biens touchés par le malheur du pays causé par quelques uns des animateurs de ce club susmentionné. Ils leur demandent d’énumérer leurs problèmes et leurs les besoins. Comme s’il y a des stagiaires qui veulent être recrutés ou une promesse d'embauche. Ceux qui ont besoin de quitter le pays, donc qui ont besoin d’un visa. Ils leur demandent même, s’ils arrivent à avoir de repas dans la famille, la journée. En tout cas les besoins que ces assistants sociaux de l’UPDC sont nombreux.

Cependant, l’adage à malin, malin et demi, trouve son sens dans cette affaire. Conscients que ceux-là ne sont que des bruits de bottes, donc de promesses en fumée, les plus avertis  demandent la « tune » en liquide bien sûr, afin d'éviter de se faire rouler dans la farine une fois les élections terminées. Oui, ils savent que c’est bien leur argent, argent des contribuables, l’argent dont la confiscation dysfonctionne les écoles, les hôpitaux, l’énergie, les infrastructures… Ils préfèrent prendre l’argent et régler leurs comptes dans les urnes. Sans doute, ceux dont les problèmes sont résolus, les besoins sont satisfaits n’attendant pas d’élections.

Ces assistants sociaux qui déjeunent le matin, qui soupent à midi et qui mangent à leurs faims le soir, jouent avec la misère du peuple… qui n’a que d’yeux qui regardent ceux les chefs de ces assistants sociaux lui a privé. Le bonheur. Mais que faire de ces employés à l’image des mormons et des témoins de Jéhovah qui sillonnent tous les coins de l’archipel notamment Ngazidja, précisément les localités touchées par la misère du pouvoir ? Et si les candidats qui ne jurent que par la force sont vaincus, quel est leur sort ?

ASSOUMANI Maoulidi

COMORESplus

 

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