QU’ON LE VEUILLE OU PAS, CES HOMMES SONT DES ICONES, MON AMI PATRICE
12 mai 2016On écrit, on publie avec ou sans espoir de se faire lire. Même si certains ont du mal à se faire comprendre, on écrit quand même, tout comme on aurait parlé tout seul. L’essentiel c’est de se débarrasser de cette impureté qui s’accumule dans l’estomac. Un « Katchumba d’un Pilawu» de souci et de mal bouffe servis au peuple par l’incapacité d’une soi-disant élite en manque d’idées prospères et de repères.
Ce nouveau politique de salive, dépourvu des propos fondés, est la preuve qu’il n’y a plus d’issus de secours pour leur jeunesse bourrée de promesses de se voir hisser au zénith de ce pouvoir sans lendemain. Ces jeunes pressés de s’accrocher à ce bateau vacillant, a comprisqu’il est en naufrage. Aujourd’hui cette machine d’illusions va sombrer dans les profondeurs du silence et dans les annales des ratés. Ces jeunes qui croyaient en l’argent facile, avec l’espoir des éventuels effets pervers, et dont la victoire était au bout des doigtsiront se forger une planque, d’autres s’éloignent tête baissée. Mais en vrai la victoire d’aujourd‘hui est celui de tous les comoriens sans exception, quelle que soit la position prise par chacun des nous.
« De la magouille à la fraude, tout semblait vraiment perdu »
Et pourtant tout semblait bien acquis. Le doute rend fou àces prétendants promis à une faussevictoire. Même s’il fallait la voler à l’arrache cette victoire tant promise, ils l’auraient fait, mais…Kapvatsipvopvira. La fin justifiera les moyens douteux utilisés. Tout va voir accoucher d’une grosse déception.
La petite milice de soi-disant intello, sans expériences, en quoi que ce soit, panique. Les plus fragiles, ceux qui se croyaient les meilleurs de toute la bande se mettent aux abois comme si on leur a volé leurs biens personnels. Ils en veulent à tout le monde et tirent sur ceux qui bougent.
Il est vrai que la bête se débat sans espoir de se relever. Tous ces brouhahas ruminés, vomis, n’ont apportés que dalle. Ils oublient que le soleil ne brille pas que pour eux, chacun a sa part.
J’étais choqué de voir comment une personne aveuglée par un pouvoir qui se présente en incertitude, peut-t-elle aller jusqu’à oublier ce qu’on a acquis des années durant, par les efforts de nos parents. Cela dès notre tendre jeunesse, le respect de soi, des anciens, le droit d’ainesse fut l’un de ces boutures qui renforcent les murs porteurs de cette personnalité que nous sommes devenus aujourd’hui. Pour la première fois au monde je me trouve face à une personne qui perd ses contrôles, jusqu’à dire des choses qui rabaissent ses valeurs éducatifs et qui peut-être, donnent raisons à ceux qui pensent d’elle autrement.
« Si jeunesse savait si vieillesse pouvait. »
Où commence la vieillesse, où finit la jeunesse ? Je pense que tout se définit par rapport à celui qu’on a devant soi, par rapport à ce qu’il fait ou dit. On est plus ou moins jeunes selon sa perception des choses. Tous ces petits riens qui permettent de chacun dans son rang de maturité.Cela dit, si je pouvais vieillir comme le sont les 8 personnalités, désignées comme des dinosaures, quelle que soit la rançon, le mis à prix de leurs têtes.
Je serais fier de mon exécution. Malgré la maladresse et le choix de la position du sniper alloué par le pouvoir qui n’a point la moindre place dans l’étendue espace du grand cœur qui accueille chacun de ses enfants. J’aurais été fier d’avoir été parmi ceux qui ont écrit l’histoire. L’histoire de ce pays. « Ces bréhaignes » là, selon le suicidaire des perdants, ces prolifiques là, selon les âmes mesurées.
Quels que soient les propos haineux lancés par un éternel jeune qui fait séjour dans le désespoir, j’aurais compris que parmi mes enfants, chacun peut avoir son tempérament. Ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir se contrôler. Il ne suffit pas, qu’on ait une plume, qu’on puisse écrire. Pour écrire, il faut d’abord avoir à dire. Mon ami Patrice a dérapé de nouveau, mais cette fois-ci, il a dépassé les bornes. Des accusations sans fondements, des diffamations et des mépris envers des personnalités honorables de notre pays, pour la seule raison d’avoir dit ce qu’ils pensent de la politique qui sévit en ce moment notre pays.
Qui à part eux pourrait juger ce qui se passe dans ce pays où ils ont défié avec bravoure, votre partenaire. Celui qui vous borde des promesses, que nombreux qualifient de l’éternel bourreau de notre devenir ? Tout ça pour la seule raison de n’avoir pas choisi de se rallier du mauvais côté,en la cause du mal.
« Des braves qui ont dit non à cette politique impure »
Alors mon ami Patrice je souhaite qu’un jour tu aies ta part de gâteau, subir cette ségrégation de génération. Ne pas avoir droit à la parole pour la seule raison être vieux. Si par malheur ce jour-là, je ne suis pas au rendez-vous, lève la tête au ciel, fais-moi part de ce qu’on sent quand la vieillesse te gagne. Mon cher Patrice, le visage prend des rides, les idées n’ont pas la même allure, le désir des bonnes choses ne change pas. Le cœur reste jeune même si l’emballage prend des rides. Mon cher ami, la vieillesse c’est une maladie que nul ne peut rester épargner. Si tu as la chance de passer par ce chemin de la vieillesse un jour, je te souhaite de porter ce poids avec aisance, fierté, avec classe comme ces 8 dinosaures que tu blâmes d’avoir vieilli. Ils se la coulent tranquille avec leur septuagénaire. Je crois même que parmi eux, se découvre vieux par tes remarques maladroites, boiteusesFaut-il avoir honte d’avoir pris de l’âge au point de ne pas faire part de ce que l’on pense dans la société ? Devrait-t-on avoir honte du poids de son âge ?
Subir la loi de la nature, la durée du temps de vie est une trajectoire que nul ne peut s’abstenir. Vieillir n’est pas un pêcher car personne n’aurait voulu ne pas garder sa jeunesse pour se faire plaisir et plaire aux autres. Si l’être était un choix, on aurait une raison d’envouloir à ceux qui ont opté pour un tel, à condition s’il y avait une loi qui interdit ce cette façon d’être. Mais c’est un fait de la nature. Sinon chacun devra envouloir à ses géniteurs qui ont vieillis pour qu’ensuite la rancune passe à notre descendance qui lui aussi va jeter la pierre à son tour. Pour la raison seule raison d’avoir pris des rides et des cheveux blancs ? Mon cher ami, à nous revoir sur les marches de la vieillesse.
Aujourd’hui, mon ami Patrice je considère ce faux pas comme un déboire, un accident de parcours. Je t’invite à déposer son gilet par balle et ta plume assassine de l’ancienne génération qui a érigé ces murs que tes protégés des politiciens à deux balles essaient d’ébranler. Reviens sur terre car la nuit va bientôt voir la levée d’une nouvelle journée. Mon ami je suis convaincu que tu as beaucoup à donner à ce pays que tu aimes tant. Donc, il n’est pas trop tard de prendre le climat du milieu qui a besoin de comme toi comme qui a besoin de nous tous.
LaheriAlyamani
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