CE QUI EST DU NOUVEAU CLIMAT
15 mai 2016Y-a-t il deux sans trois ? Oui et de ce fait, ce serait une exception à la règle. Les Comores ont de leur tour prouvé qu'il n'y a pas deux sans trois. L'issue des élections présidentielles comoriennes qui remontent de 1996, le deuxième tour ne suscita pas de contestations car, l’alternance a été constatée, revêtue des pratiques démocratiques. Ce fut une première pour notre pays qui n'avait connu que des habitudes inadéquates à la vertu.
Les Comores s'apprêtèrent à prouver que la démocratie est la leur, le pays élit son Président en ayant prouvé pour une deuxième fois en 2006 que le candidat majoritaire mérite la victoire. Cette fois, notre pays qui persiste et signe, écarte tous actes de malveillance pour faire le bon choix et suivre la voie démocratique pour élire leur tout nouveau Président.
Bravo pour les Comores, elles ont réussi elles aussi, d’enregistrer dans leurs annales combien elles sont arrivées à la règle "il n'y as pas deux sans trois".Donc; trois Présidents de l'Union des Comores se sont faits élire démocratiquement.
La mission qui est la sienne pour le nouveau Président, n'est pas la moindre. Entre autres, l'Etat devra s'assurer de perdurer la démocratie sur laquelle, il ne cessera de s'y inspirer pour la réalisation de ses actes. Il n'y a donc pas de temps à perdre, surtout à l'heure actuelle où l'enjeu est de faire face au contexte de la mise en chantier de l'exploitation des sources énergiques comoriennes. L'Etat devra veiller que les instances et les institutions qui les structurent soient épargnées de tous faits attentatoires similaires à la corruption. Il veillera aussi à l'application sans faille du principe de séparation au fonctionnement des ses trois corps qui sont :
- D'abord le corps exécutif
- Ensuit le corps législatif
- Enfin celui judiciaire.
En tout état de cause, que la nation comorienne entière se constitue en véritable vigile pour préserver tout dérapage de nature à compromettre notre jeune démocratie de se transformer en totalitarisme et autrement.
Daniel SWABAHADDINE
COMORESplus