LES BOURSES DE DOHA ET LE VETO DU POUVOIR EN PLACE DANS LES CENT JOURS…LES BOURSES DE DOHA ET LE VETO DU POUVOIR EN PLACE DANS LES CENT JOURS…

Mohamed HADJI et SAID YASSINE Said Ahmed

Là on parle des cent jours réussis et ici, les laves du régime ne font que brûler avant l’érruption. Le veto gouvernemental au « Dohagate Bourses de Médecine », risque d’être néfaste. Le gisement de Doha pour le financement, investissement et développement des Comores semblerait extraire un pétré pour financer la médecine comorienne. Le bourdonnement élit domicile dans les chroniques des couloires ministérielles et des Agora lunaires. La presse nationale quant à elle, prépare le retour des pèlerins. Heureusement que la mainmise et l’oppression dans les médias de l’Etat… sont entêtées par quelques médias privés, parmi lesquels, les blogs, même si peu s’avèrent impartiaux.

En fait, en juin 2015, le Qatar aurait signifié au Gouvernement Comorien la disponibilité d’une trentaine de bourses, issues de la promesse de la Conférence de Doha. Et vingt cinq de ces bourses sont pour la spécialisation en médecine, trois en laboratoire et les cinq en gestionnaire des hôpitaux. Le Gouvernement de l'époque avait notifié aux  Directions Régionales de la Santé, de publier l'information afin que les concernés déposent leurs dossiers pour qu’il les transmette par la suite à Doha. Plus cinquante dossiers avaient été déposés pendant le régime précédent. Doha aurait sélectionné les trente trois boursiers, en commun en accord avec le précédent Gouvernement. La formation a été prévue se dérouler au Soudan. Sans doute avant le dépôt de dossiers, un grand nombre de concernés ont renoncé, estimant qu’au Soudan, il n’y a pas les conditions nécessaires… pour un étudiant.  Ce qui fait que la liste a été restreinte, du coup choisir les trente trois boursiers, n’a pas été fardeau.

« Le Coup de poker du pouvoir »

Néanmoins, il s'avère que ce pays ne disposait pas toutes les spécialités demandées. Ce faisant Madagascar, a été le deuxième pays opté. Sollicitée d'accueillir et former les boursiers, les Autorités Malgaches acceptaient la demande. Il ne reste que le Gouvernement comorien actuel de faire signer la Convention de cette formation avec les Malgaches, pour que les inscriptions puissent être effectuées. Coup de poker du pouvoir Imam Azali. Le Gouvernement bicaméral d'Imam Azali met le veto. La raison est que la nouvelle destination, dont Madagascar, suscite la convoitise des étudiants et même ceux qui ont refusé auparavant, s’alignent pour cet aubaine qu’ils renonçaient préalablement.   Et là, le pouvoir s’érige en escadron. Quelques hauts du nouvel exécutif voudraient remplacer les bienheureux boursiers par les leurs avec intimidation. Les  Qataris résistent à l’esbroufe. Décidément, on n'en finit pas avec les deux Premiers Rangs d'Imam Azali. Après le licenciement des jeunes recrutés pendant le Régime précédent, voici, « l’opération bourse ». Mais dommage, les bons parleurs taillés des médias moule du régime, n’ont pas saisi cette information pour compléter la causerie sentimentale avec le chef de l’Etat de ce Samedi 10 septembre 2016. 

« Si ce n’est pas le mien, alors personne »

Enfin, il se pourrait que le chef de l’Etat, Imam Azali, allait jusqu’à proposer, deux départs des étudiants pour Madagascar en différé. Soit deux tranches ; première tranche cette année et deuxième tranche, l’année prochaine. Et l’enfant qu’on attend naitre… tout le monde le connait. Le ministre de la santé aurait aussi monté la garde. Comme un berger allemand, il a menacé de bloquer ce dossier, si aucun étudiant de son village n’y figure. Le chauvinisme insulaire, villageois… et la recherche des badauds qui ont poussé la bagnole électorale, prêts à sacrifier l’avenir de ces trente boursiers. Sommes-nous prêts à capoter le « Dohagate  bourses » pour satisfaire les chouchous et courtisans du Régime ? Rappelons que le Qatar n'est plus dans l'axe du Chiisme. Il est dans le Wahhabisme mais cette fois-ci, ce sont les intérêts partisans qui priment. Que dire de cette opération au moment où un spécialiste en médecine est un produit rare aux Comores ? Va-t-on se taire pour attendre canoniser les trois cent soixante cinq jours de l'Imam ? Non, le peuple a le droit d’être informé de ceux qui se passent aux quatre murs de Befuni et échappent les pages facebook de communicants de ce lieu ou omis par volonté.

HADJI Mohamed et SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

 

 

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