Propositions du parti CHOUMA pour lutter contre la corruption

Le Président AZALI vient de dissoudre la fameuse Commission chargée de « lutter » contre la corruption.

La création de la Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption fut un bel exercice de communication sur « la volonté du gouvernement d’IKILILOU de lutter contre la mauvaise gouvernance, le détournement des deniers publics et l’enrichissement illicite ». Ce fut une minable imposture destinée à se donner bonne conscience et à attribuer au passage des emplois fictifs grassement rémunérés aux amis.

Le parti CHOUMA préconise de créer un pôle financier au sein du Tribunal de Grande Instance de Moroni avec une compétence nationale. Ce pôle financier connaîtra des affaires de corruption, d’escroquerie, de marchés publics frauduleux, de blanchiment et de fraudes fiscales. Dans un premier temps, le gouvernement devra faire appel à des magistrats retraités étrangers pour constituer ce pôle financier. Les délits affectant les biens publics devront être imprescriptibles. La charge de la preuve devra être inversée au sujet des responsables politiques et dirigeants de société d'Etat qui affichent un train de vie manifestement disproportionné par rapport à leurs revenus officiels. Ce sont les seuls moyens pour punir et prévenir efficacement les razzias dont est victime le peuple comorien. Autrement, ce sont les sous-fifres qui, à chaque alternance politique, subiront les affres de la « justice » pendant que les TGV (Très Grands Voleurs) continueront de jouir paisiblement des milliards volés au peuple comorien. 

Abdourahamane Cheikh Ali, porte-parole du parti CHOUMA

 

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