L’INNOVATION D’UNE GESTION D’AFFAIRES PAR LE SGG

Par Mohamed HADJI

En deux mots, on  entend  par "Gestion d’affaire", le fait qu’une personne rend service de manière spontanée à autrui, en accomplissant une tâche à sa place. En retour, ce dernier appelé géré,  doit indemniser l’initiateur, appelé gérant, de toutes les dépenses utiles ou nécessaires qu’il a faites. Celui-ci peut aussi percevoir les intérêts légaux. Ce fait juridique définit quasi contrat  et source d’obligation légale en droit civil, serait transposé par Monsieur Idaroussi Hamadi, Secrétaire Général du Gouvernement dans son Cabinet. Le neveu d’Al-Imam Azali, SGG, nous dit-on, aurait nommé un jeune qui n’a ni formation ni expérience voire même, il n’a jamais travaillé, et pourtant, il est Chargé des Institutions.

Un poste stratégique, nous disent les analystes et observateurs. Ils en conviendraient que le jeune ne serait pas à la hauteur, pire il ne saurait rien de quoi, il est nommé, si ce n’est de parader avec orgueil dans sa voiture 4×4, voiture de fonction, à la manière d’un paon qui fait la roue.

Pendent que le Jeune s’exhibe avec sa voiture 4×4 sur les chaussées de la Capitale, Monsieur Idaroussi  devrait exécuter son travail, d’où, la Gestion d’affaires du SGG.
Ce n’est pas un enrichissement sans cause. C’est la gestion d’autrui se défendrait  le SGG. Gouverner ou administrer intelligemment dans les Îles Gandwanaises, c’est voler avec une ingéniosité. A la différence de ses précédents qui se sont enrichis en créant des fonctionnaires inexistantes ou hériter les salaires  des  fonctionnaires décédés, le SGG, neveu d’Al-Imam, n’est pas égoïste. Il aurait exercé son savoir-faire à la place de ce Jeune. Il aurait  transposé la gestion d’affaires dans son cabinet. Tout le monde est gagnant, le Jeune recevrait  la moitié ou le tiers de son salaire, le reste de salaire, il exonérerait le SGG du fait qu’il irait faire son travail. Il va se défendre de « sa gestion d’affaires » qui  n’est pas un enrichissement sans cause.

Par conséquent, Al-Imam ne pourrait plus reprocher son neveu. Au contraire, il va le féliciter et l’encourager du fait qu’il s’enrichirait dans le « Hallal », tout en insérant une Jeune sans formation ni expérience dans le monde de travail où il se trouve entièrement perdu. C’est une sorte de Contrat aidé version imamique.

Mohamed HADJI

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