ET SI L’ON PARLE DES AGISSEMENTS VIPÉRINS DU PREMIER FLIC DES COMORES ?
17 janv. 2017« Le suprême de l’orgueil ou la suprême dépréciation de soi, sont la suprême de l’ignorance », disait Spinoza.
Vous n’êtes pas nommé ministre pour semer des troubles dans le pays qui respire à peine et ayant besoin d’une tranquillité. Chasser des gens comme des mouches, c’est insupportable. Nous sommes dans un pays où le plaisir même de bouffer devient velléitaire. La d’un ministre de l’intérieur, est d’instaurer l’ordre dans un pays. Ce qui devrait aussi la responsabilité du premier flic des Comores. Car cela fait partie de ses principales missions. Dommage que la mesure assassine prise par Mohamed Daoud Kiki et ses hommes, en complicité du chef de l’Etat n’a pas fait preuve d’étude pour secourir les sinistrés. Cette fonction régalienne du garant suprême de la sécurité de tout un pays, ne devrait pas être prise pour arme contre qui que ce soit. Et vous vous localiser juste de la capitale, Moroni. Du nord au sud, les routes sont détruites. Mais le laxisme et le sélectif… rendent cette fonction vulnérable. La sécurité routière témoigne.
Tous les grands pays du monde ont des ghettos, que nous le sachions. Sinon les réactions dévastatrices consistant à martyriser une classe est une antipathie sans pareille. Ce ne sont pas les gradins qui sont en général, confiés ce ministère noble. Sinon, le mal est fait, aux yeux du monde, la honte repend.
Outre, la réaction riquiqui du maire de Moroni sur les ondes de RFI, stimule le dégoût total qui s’explique par l’incapacité du ministre de l’intérieur actuel. Sinon pour l’arrogance d’une classe ou des hommes aux allures citadins… « Tant que la philosophie qui maintient une race supérieure et une race inférieure ne sera pas discréditée et abandonnée … il y n’aura la guerre ». Disait Hailé Sélassié. Je n’ai pas la goinfrerie de nazifier les propos de ces deux dangereux séparatistes hommes. Depuis que les wa « masafarini » ont arrêté d’être « wapambe ho mezani », les hautains se sont montés contre eux. C’est insupportable. Pour les « wamidjindze » il faut une conscience de deux jours pour mater les andouilles.
Monsieur le ministre de l’intérieur, quand Bourhane Hamidou, l’homme fort du pays occupait cette fonction, vous étiez aux Comores. Vous devriez quand même prendre plusieurs exemples sur lui. Quand ce véritable grand homme d’Etat délogeait les camions qui gênaient la circulation devant le marché de Mohéliens, il les a tous campés dans le parking Kartala, juste à côté de l’ambassade de France aux Comores et derrière le stade de Moroni. Voilà un homme de probité morale. C’est une honte quand on voit des militaires qui « crèvent de faim » se croient autorisés à écraser la petite paillote de tonton Zibouroi. C’est plaintif. Et si nos dirigeants lisaient Machiavel ? Encore un mot de Thomas Sankara, « Un militaire sans formation politique, idéologique, est criminel en puissance. ». Oui ces mots pour clore.
SAID HASSANE
COMORESplus