Une banque plus généreuse. Laquelle des Banques au monde, reste généreuse au monde, qui a octroyé gracieusement un fonds, et aux individus et aux Etats. Sauf miracle de nos Comores, le fonds de la Banque Africaine de Développement, deviendrait un fonds propre. Donc pas sous forme d’une dette ni intermédiaire de la SNPSF. Mais ce qui reste mystérieux est qu’aucun membre du pouvoir en place et même les envahissants de cavité, ne disent rien sur cette l’acquisition. Ils s’abstiennent de louer la générosité de nos frères africains. Et si une photo a été prise à Kigali ?

Le jeudi 26 janvier 2017, la Banque Africaine de Développement (BAD) a annoncé son initiative d’accompagner le gouvernement comorien pour quelques réalisations si importantes pour amorcer l’économie du pays. Prête donc à financer un projet de réhabilitation des routes de Ngazidja et de Ndzuani, qui sont les La RN2 et la RN23, respectivement celle de Ngazidja qui part de Moroni passant par Ikoni et Singani vers Fumbu et celle de Ndzouani, qui de Sima à Moya. En principe, ces deux plaques sont côtières. Ces deux îles jugées importantes par le pouvoir en place, seront les heureuses lauréates pour les 20 millions 40000 de dollar, fonds de la BAD. Non seulement la Banque Africaine de Développement, mais ce projet dont les travaux devraient prendre fin le dernier semestre de 2020, serait estimé à hauteur de 36 millions 500000 dollars.

Ce qui fait que l’Union européenne aurait mis sa patte, elle aussi pour la réalisation de ce projet. Donc un cofinancement. L’accompagnement de ces institutions internationales, passent inaperçus dans l’opinion publique, donc un camouflage d’informations importante, car pas de prise de photo peut-être. Dans les quatre ans qui viennent, certaines anciennes routes des deux îles susmentionnées se verront refaites. Oui pour le pays émergent. Sinon pour qu’un pays agonisant sorte du gouffre il faut de la transparence et de la franchise des autorités.

Un petit recule en arrière. Faisant un petit tour vers le passé récent, notamment sur le discours du chef de l’Etat comorien, Assoumani Azali du nouvel an 2017, on se souviendra de ce passage selon lequel : « Désormais, les Comores ne doivent pas attendre des pays étrangers ou les institutions internationales pour son émergence ». C’est le souhait de chaque comorien. Aussi, quelques courbes ou hommes de courbe se sont levés pour cette thèse incertaine, avec autosatisfaction. Un fonds propre pour bâtir, une très belle chanson. Mais d’abord, jusqu'où va ce prêt ? Cette somme est octroyée deux mois après l’acquisition de 43,9 millions d’euros par le Niger, en provenance de la BAD pour financer la partie nigérienne de la Dorsale Transsaharienne à Fibre optique (DTS), dont les choses sérieuses commencent au Niger.

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

 

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