Par SASY

On promet émergence, quand on plante l’espoir. Et l’espoir est un dérivé du dynamisme, donc du travail. Nombreuses sont les familles comoriennes qui se reposent sur un ou deux personnes de chaque. Écolage, fourniture scolaire, Frais de taxi, assurance alimentaire, santé… etc. Même certains sont généreux et n’abandonnent pas leurs devoirs, mais une pauvreté incroyable est bien façonnée et perdure au sein des îles. De cette pauvreté, les autorités politiques et religieuses, sont artisanes. Ce climat nocif les arrange et y tirent profit.

En effet, lors des campagnes électorales, les comoriens de tous bords ont beaucoup vus et entendus. Comme ses ressemblants, le chef de l’Etat actuel, Assoumani Azali, qui ne devrait avoir droit à l’erreur, avait charmé ses discours par ces mots « un jeune égale un emploi. » De ces dires les uns avaient la conscience que ce sont des bruits de bottes, et les autres ont cru dur comme fer et continuent toujours et rechutent à nous faire croire. Après son élection et, après la formation de son premier gouvernement, tous se lisent sur les actes… Le désespoir panique. Mais « le passage à tabac » du pays par le pouvoir en place, n’empêche aux bouffons de l’« autocrate » de cracher leurs mensonges et leur frivolité... en mode griot. Il y a quelque temps, le chef d’Etat comorien, à une question télévisée qui lui a été posée… répondait, qu’il opéré continuellement les licenciements dans les sociétés d’Etat. Mais cela ne l’empêchait pas de gonfler les salaires de certains soi-disant cadres et amis ainsi que des arrivistes sur le champ.

« Le mot émergence est profané »

Parmi les auto-critiques les plus amusantes, se moquer de soi-même. Sinon l’ensemble de ces mots magiques, est profané. A moins que « Comores pays émergent », veuille dire, un jeune égale un chômage. Et licenciement égale, augmentation des salaires de ses collaborateurs. Oh que beaux sont les discours ! La chasse aux agents est loin d’avoir de cesse, comme a promis le chef de l’Etat. Tant pis, il ne désire plus un électorat. Tant qu’il est au pouvoir, tout peut se prendre de forme et se jouer comme le jeux de « Mdraha » qu’il a joué à Mkazi. Après les quelques centaines de agents licenciés à Comores Télécom, Aéroport PSI, service des impôts…, plus de soixante personnes, seraient licenciées de la Mamwe, ces jours-ci, donc la commission CRC, est à pied d’oeuvre. Cependant, selon certains témoignages, l’ancien DG de la Mamwe Mr Campagnard, dirigeait cette société des eaux et de l’énergie, sans heurter personne et pourtant, il a pu alimenter les caisses de l’Etat tous les mois.

Ensuite, ce mercredi 1er février 2017, la Douane comorienne se verrait vider de presque 400 agents, donc la se verrait passée de 600 à 200 moment où son directeur, a fleuré à la population d’une recette d’un milliards et demi de fc. C’est donc curieux au moment où ces directeurs avec un effectif jugé concentré, parlent de positif des sociétés qu’ils dirigent. Quelques jours après la formation du gouvernement Azali 2, ce dernier a signé un décret portant augmentation des indemnités aux membres du gouvernement et à ses vices-présidents, suivies des licenciements des petits agents de l’Etat, qui touchent, chacun en moyenne, l’un dixième de ce que touchent, les heureux lauréats susmentionnés. C’est le moment où des nombreux comoriens de sous pieds, peinent à faire un seul repas par jour… Alors, la fabrication de chômage dans un pays ne s’accommode pas avec l’émergence.

« Utopie ? »

Comment, la vit des Comoriens ne devrait pas être compliquée moment où, 95% des membres de gouvernement et des directeurs des sociétés d’Etat, ont au moins un dossier au Palais de Mangani, donc au tribunal de Moroni ? Le summum, est bien le cas d’Ahmed Abdallah Salim. Un homme frais dans les affaires dégradantes. Le chef de l’Etat est loin de convaincre en homme de probité. Gouverner un pays, ou quérir le respect d’un peuple ne se conjugue pas avec arrogance et mépris à ce dernier. Enfermé dans sa suffisance, le chef de l’Etat nomme Ahmed Abdallah Salim, conseiller à la présidence. Un homme qui est soumis à un contrôle judiciaire, suite à un détournement présumé de deux milliards de fc moment où il était à la tête de la SCH (Société comorienne des hydrocarbures).

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

Retour à l'accueil