IL S’APPELLE CHARIKANE : GENI, ART ET TALENT

Et si l’on parle des talents de ces jeunes aux mains qui font ? Le fait parle de lui-même. Bien sûr certains talents ne sont pas reconnus car, émanant de ceux qui ne font pas partie d’un clan, ou d’une classe. Mais pour ne pas paraitre ingrat de la société, la création du jeune talentueux, mérite des palettes. Charkane, ce jeune à bas niveau scolaire, devient l’un des plus grands architectes des bonnes œuvres de notre pays. Ce natif d’Ikoni, est un autodidacte, qui a pu se forger à travers ses envies de vouloir trop et bien connaitre. Si ce qu’il faut à l’homme sont les réalisations des bonnes œuvres avec courage et soin, alors le jeune Charikane, porte sa pierre pour la montée de la cité d’une façon noble. Ce jeune qui mouille sa chemise, qui verse…

Le jeune Charikane, a réalisé comme il réalise pas mal d’œuvres avec efficacité et beauté. Cet artisan que je peux de même qualifier d’architecte du domaine, a une spécialité sortie d’un produit enfant géni. Ce spécialiste d’escaliers en colimaçon, et qui les réalise avec bout et confort, n’est qu’un simple jeunes sans études poussées. Mais avec intelligence, patience et assiduité, le jeune réalisateur, parfait ses ouvrages de façon à ressentir. Ce savoir dont les comoriens qui veulent se tailler un pays émergent sont à la recherche, ne doit pas être contenu dans les placards. Si l’État ne fait rien pour ceux qui ne portent pas costumes et cravates, si l’État ne fait rien pour ceux qui ne font pas les tours des sièges, qui font vertiges… et qui sans doute sont « les importants ou les complices des importants », parlons de ces talents des jeunes qui se sont forgés avec leur sueur.

Ce talent du jeune Charikane, n’est pas stagnant. Il fait quelques parcours du coin en coin… et donc partout où il fait passage avec son œuvre, il laisse ses empruntes. Ce jeune ne vole pas des milliards à Comores télécom pour devenir un des milliardaires du pays, et ne menace pas de se suicider s’il n’est pas nommé. Charkane vit avec sa propre sueur… doit comme tant d’autres créateurs, réalisateurs… avoir sa place bien prisée dans la société comorienne. Encore une fois, le jeune Charikane, n’a pas fait des études poussées, ni fréquenté une école architecturale. Oui, un géni, poussé par le bon sens et dont le faste des œuvres, mérite de lumières. Il est temps à reconnaitre les talents… qui méritent mais, restons aussi prudents pour ne pas se tromper de talents. Tous talents ne sont pas à saluer, même si le bas peuple ou les hommes à opinion rependues, sont forcés à saluer. Bravo Charikane.

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

 

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