LA FACE CACHEE AU RALLIEMENT AVEC L’ARABIE SAOUDITE POUR LA CHUTE DU QATAR
14 juin 2017Il faut des sacrifices pour reconquérir un Roi désappointé. Séduire à nouveau un cœur Royal brisé, nécessite des offrandes. Telle est l'opération séduction dont la déclaration d'amour de notre Flambeau de l'émergence au Suzerain saoudien. Déçu de l'incapacité de nôtre Imam, de ne pas avoir pu empêcher notre « One man show », Mollah Sambi d'accéder au trône en 2006, malgré l'approvisionnement des "mallettes diplomatiques des pétrodollars", qui seraient confiées par intermédiaire, Sir Karihila, Al-Imam a décidé de séduire à nouveau son amoureux platonique, notre Gardien d'Al-Kaaba.
Pour retrouver la confiance perdue des saoudiens, notre Imam, a saisi la perche épineuse de Riyad, relative à la mise au ban des Qataries par la dynastie des Al saoud. Notre Guide de l'émergence a accepté d'amputer des centaines des mains de ses concitoyens pour prouver aux Saoudiens qu'ils peuvent lui accorder une deuxième chance de confiance. Cette fois-ci, si vous renflouiez mes comptes : " J'empêcherais ce Ruban Chiite de revenir".
Les saoudiens ne sont pas naïfs à ce point. Comment peuvent-ils croire que l’Imam va empêcher Mollah Sambi de revenir au Pouvoir alors que c'est grâce à ce dernier, que notre Corsaire est revenu au pouvoir ? Lui qui a déclaré avoir fait le "Tawba" pendant dix ans. Le Représentant actuel de la dynastie saoudienne Mr Salman, semble pardonné un frère musulman, de son incapacité à contrecarrer Sambi en 2006, mais il est méfiant d'enrichir un homme qui n'arrive pas à accomplir sa mission. C'est ainsi que les saoudiens ont suspendu les mallettes qu'ils avaient accordées à notre Colonel fugitif, comme ce fut le Septennat glorieux du putschiste, reconverti démocrate.
Par conséquent, nous devons être indulgents aux opérations séductions, de l'intermédiaire Sir Karihila, et consorts pour la reconquête des saoudiens. Notre Imam semble dépassé de la situation qui est loin de ses espérances saccageuses. Il est devenu un Visiteur furieux dans les grandes cités parmi lesquelles, les plus historiques du pays, un furibard des mots. Avec ses jases il serait allé jusqu'à insulter un défunt, donc profanation. Au lieu de présenter les condoléances, il défierait à ceux qui critiquent son trône, qu'ils vont mourir comme le défunt. C’est comme si le bon Dieu, lui révèle un immortel, le fait de se proclamer Imam. Seul un furax homme qui peut se déplacer injurier un défunt à la mosquée. Nous sommes tolérants envers notre Imam puisque nous savons qu'un homme coléreux, est comme un homme sous la démence alcoolique, il agit souvent en irresponsable.
Pendant que notre Dignitaire fait recours aux sacrifices des intérêts de la Nation pour réapprovisionner ses comptes, les visiteurs de la Médrasa imamique nous parlent des fonds propres du fait qu'on a changé un Établissement de crédit, en ignorant les motifs et les effets du recours à l'Exim Banque, de notre situation insolvable, d'un budget avec des ressources propres à nous, en ignorant qu'Imam fait la pollicitation diplomatique de l'âme du pays pour obtenir de l'aide budgétaire saoudienne, suspendue par Riyad à cause de leur perte de confiance à l'égard de notre Imam. A quand nos visiteurs de la Médersa vont-ils se réveiller que nous ne sommes pas en période de campagne mais de gouvernance ?
Mohamed HADJI
COMORESplus