La nomination de Monsieur Y.Yahaya dans l'Administration Générale des Impôts et du Domaine, a été jugée indigne par les francs-tireurs remorquant la calèche d'Al-Imam. Les chroniques et les Tabloïds ont décortiqué les phénomènes chamaeleonidaes de la vie politique comorienne, dont on ne distingue pas une fonction politique et technocrate, mais tout est politique. Et surtout familiale et relationnelle. Cette nomination était dans le ressort familial. Sinon le parcours de Yahaya, nous permet de présumer compétent pour exercer cette fonction.

La grogne des badauds de la calèche, semble concevable, conformément aux déclarations d'Al-Imam : " celui qui n'a pas poussé la Caisse, n'a pas de place" Mais nous savons que toute déclaration en pleine campagne, n'est plus systématiquement exécutée dans l'exercice du pouvoir. Ce faisant, l'éviction de M.Yahaya n'est plus en réalité, le manquement de résultat des recettes prévues par la parodie de budget de 81 milliards de francs ni sa véritable plaidoirie, interprétée d’une offense par Agents de fisc.

Le principal auteur de cette manœuvre d'éviction, serait le Conseiller Spécial des Ministres "Qui est le Conseiller Spécial des Ministres ?" C'est la pièce de puzzle manquante. Lors des nominations du Gouvernement bis des Conseillers, Al-Imam a été rappelé sa place dans le Régime, il a répondu: "Conseiller Spécial des Ministres" Ce Commis de l'Appauvrissement de la République, ancien Ministre de finances, ancien ministre de l'économie, défenseur des intérêts de FMI et BM dans la République... Cet adepte et praticien de la théorie de la "main invisible" dans la République, est toujours insatiable de ses intérêts personnels, pour qu'il puisse, enfin, contribuer à la richesse et au bien commun Circonspect en matière de détournement de fonds publics, son apogée de la "main invisible" est lancé dans la Douane, la mine d'Or de la République: construction d'un manoir moderne en espace de six mois et une mode de vie de Nabab de la finance contemporaine

Aujourd'hui, il est officiellement au Cellule, de Réforme Économique et Financières, officieusement, Promoteur immobilier et Bailleurs, Lobbyiste aux acteurs économiques internationaux et Intermédiaire aux nominations des Services Publics de mine d'Or pour paiement de commission mensuelle forfaitaire ou indexée de l'intéressé. Après avoir payé par une société étrangère de sa mission de Lobbyiste, en le louant également son Immeuble, il s'en saurait débarrasser de M.Yahaya afin de concourir ses commissions mensuelles d'intermédiaire. Il faut savoir que la profession d'Intermédiaire de nomination n'est pas un phénomène nouveau. Il se distingue de la "politique d'enveloppe", pratiquée principalement à l'égard des Notables. Quant à la profession d'intermédiaire, elle est souvent exercée par les Éléphants en Cimetière vivant, et évoluée dans les divers réseaux des faméliques et des prodigues délinquants de la République. Avide du mail, le Conseiller Spécial des Ministres a élargi son conglomérat de main invisible à la profession d'intermédiaire de nomination.

Embarrassé aux nominations de Douane et à l'AGID, il a profité la mésentente entre le Vice-président et Al-Imam, de la dénonciation légitime du M.Yahaya, de la révolte de façade des Agents de fisc, Le Conseiller Spécial des Ministres aurait monté les grands commerçants du "marché de fraude fiscale" pour improviser les "appels téléphoniques de recouvrement" afin de contribuer à l'éviction du Directeur de l'AGID Monsieur Yahaya ne voulait pas jouer le jeux du marché de fraude fiscal avec les grands commerçants et tolérer le "marché de la deuxième rémunération" des Agent de fisc. Il voulait agir en bon père de famille, pour monter ses compétences aux badauds de la calèche, mécontents de sa nomination familiale.

Le Conseiller Spécial des Ministres semble bien se débarrasser d'intrus de son marché, il reste à savoir, si le nouveau Directeur de l'AGID va honorer ses commissions mensuelles d'intermédiaire, la doctrine de mondialisation semble bien suivie et appliquée dans les Îles Gwadanaises, à la différence de la primauté des intérêts des Multinationales, au détriment de l'Etat, nous avons des Commis de la République, illustrations notre Super Boléro et notre Boulimique de mail dont les intérêts personnels sont supérieurs à ceux de l'Etat.

Mohamed HADJI

COMORESplus

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