Il y a quelques temps, c’étaient des rumeurs, des dires qui occupaient l’espace, l’air et l’opinion publique, comorienne. Et comme a dit le sage Mbae Trambwe, « mipvo zahadja nkopveni tsi zilishimo ». AB Aviation et Int'Air île, deux sociétés aériennes comoriennes seraient mises à plat ventre par le directeur général de l’ANACM, Mr Jean Marc Heintz. La complicité, l’association de nocuité et les affaires en amis, confrontent ... et ne favorisent pas le développement des Comores, pays agonisant. Quand on parle des affaires en amis, on parle aussi de la complicité assassine. Dans celle-ci, le mois d'Août 2016, est enregistrée l’opération groupes électrogènes et Islam Ally Saleh Balhabou, qui représentait la société « Salama international Trading Company Limited. ». Passons.

Ici, on parle de Jean Marc Heintz, le Directeur Général qui aurait touché un salaire plus élevé que ceux des membres du Gouvernement. Ce super DG de l'ANACM qui fait la pluie et le beau temps, sous les cieux comoriens, respecte à la lettre ses engagements occultes, même un serment n'a pas été prêté. Lui d’ailleurs, qui a été chargé par son ami président Azali, d’aller acheter les seconds groupes électrogènes opérationnels, sans que personne ne sache, combien, où et comment sont achetés ces engins.

Pour l’opération « vol », il faut un recule de treize ans en arrière. On est en 2004, un projet de monter une compagnie aérienne, nait. Un projet dont les porteurs sont le président actuel, colonel Assoumani Azali et ses amis, parmi lesquels, Erick Lazarus ancien PDG de l’ancienne compagnie aérienne Air Bourbon de l’île Française de la Réunion. Faute de moyens suffisants, la compagnie, qui porterait le nom d'Air Comores International n’a pas vu le jour. Malgré cette contrainte, ce projet n’a jamais été abandonné par Azali et consorts.

« L’émergence et ses effets pervers »

Toujours y travailler en coulisse, le pouvoir actuel, a dégagé les nuages qui auraient empêché la délivrance et l’essor de ce projet. C’est ainsi que le directeur Général de l’ANACM, l’ami de longue date du président, colonel Azali aurait fait un sacré boulot de faire disparaître ces deux compagnies nationales, susmentionnées. Ces couvants du projet de 2004, se donnent la mission d’anéantir les deux seules compagnies aériennes nationales, qui pendant des années ont facilité la vie des comoriens, dans le domaine de transport. Comme souligné ci-dessus, il y a six mois, de l’asphyxie de la compagnie aérienne AB aviation par l'ANACM et son directeur. Cette fois-ci c’est le tour de la compagnie Int’Air île. Selon le Bulldozer du pouvoir en place, le super DG dont la force s'égale à celle de Namrudhwa, ces compagnies nationales n’ont pas droit à la vie. Mission accomplie.

Pour le régime en place, tuer ces deux compagnies nationales pour aboutir à des fins personnelles, est une nécessité absolue. Et voilà une mort qui fait pousser Air Corail dont le patron est Erick Lazarus ancien PDG de l’ancienne compagnie aérienne Air Bourbon. Cette compagnie tueuses étrangères, est attendue aux Comores, et le tapi rouge lui sera déroulé. Comme chaque évènement aux Comores, passe comme la mousse, l’espoir n’est pas sous le coupole comorien. Des compagnies nationales mortes en faveur de celle étrangère. Telle est l'oeuvre du mercenariat nouvelle version.

Enfin, on ne peut que s’inquiéter du silence de toutes les classes politiques du pays, de la société des consommateurs, de la société civile et des griots du régime, face à ce crime démesuré commis par le pouvoir en place. Qui n’a pas vécu le tremblement de terre… lors d’inauguration du vol étranger dont « Ethiopian Airways », inauguration qui n’a pas laissé le paysage comorien tranquille, avec des ovations inégales, suivies de la chanson « vol moins cher ». Ethiopian Airways ne fait pas partie des vols les plus chers que les Comores n’ont jamais connus ?

Où sont cachés les francs-tireurs émergents du pouvoir en place, chanteurs de la chanson « fonds propre » ? Espérons que cette fois-ci, la SNPSF ne sert plus de chantepleure, entre le pouvoir et la Banque centrale des Comores.

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

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