De la déclaration préalable d'embauche au défi générationnel d'une Nation. Nous ne nous observons plus seulement aux mépris des Politiques, nous assistons aussi, inconsciemment, au défi de toutes les générations d'un peuple par un homme. Notre Imam n'a jamais été un adepte du Parti unique même si ses premiers pas dans l’uniforme, il les a faits avec Ahmed  Abdallah Abderemane, ainsi il n'est pas contre le pluralisme des Partis et Mouvements politique. Par contre, il semble être un mégalomane de ses pensées, post-puscht, et post-élection, après une repentance décennale.

Convaincu, être l'unique espoir, au lendemain de son ascension, il a annoncé aux fêtards, savoir ce que veut ce peuple Gwadanais, il estime que le temps de la mandature ne lui permettrait pas à mettre en œuvre sa pensée pour redresser le pays. L'idée de museler les médias et de rendre l'opposition quasi-inexistante, lui revient afin d'arriver à ses fins personnelles et non pour intérêt général. Appréhendant, que la plupart des pseudo-leaders politiques, n'ont plus aucune préoccupation si ce n'est leur "Houbz", leurs dalles ont exhalé dans ses narines, Al-Imam s'est aperçu que ces hommes sont prêts à vendre leurs âmes et leurs dignités pour avoir une nomination … pourquoi pas les ridiculiser avant de les réintégrer leur Fondation. Un de nos Commis de la finance et l'économat de leur patrimoine, il disait: " si on me recommande de me déshabiller, en défilant tout nu, de la place de Badjanani à la place de l'indépendance pour avoir le pouvoir, je pourrais le faire sans aucune honte"

L'impudeur et l'indécence semblent devenir les crédos de nos hommes politiques pourvu qu'ils fassent parti du Pouvoir. Notre Imam a bien conçu la naïveté et la vulnérabilité de ces hommes, et a fait leurs proies pour atteindre ses fins "mégalomaniaques" et diaboliques. Tactique, Al-Imam a commencé à les convoquer dans son Sérail avec ordre du jour « formel et informel » pour les sonder en illustration, embarrassé sur une interpellation d'une convocation informelle, notre Grande gueule nationale M. Houmed Msaidié nous a mimés sur la toile: « Il n'est plus étonnant si un leader de l'opposition est convoqué par le Président de la République ». Oui une facilité de dire et banaliser les fait, telles sont parmi les pions de se dévise. Nous nous interrogeons actuellement, si notre Imam ne lui a pas mis un col glue dans sa bouche. Al-Imam a continué les convocations, pardon, les invitations d'avanie, il les a conviés dans son anniversaire de son quinquennat, en les exposants, comme des "Boina Harousse" qui attendent les finitions des services couverts de la famille du marié.

 

Tous ses adversaires des Présidentielles de 2016, devenus des Opposants de quelques mois, sont devenus les avant-gardistes de l'émergence, de la diplomatie imamique... et aujourd'hui de la révision constitutionnelle. Illustration de Maître Said Larifou, devenu l'avocat de la Politique de la Congrégation imamique Al-Imam a réussi à neutraliser les "Putatifs Opposants", ils sont presque tous devenus des signataires de la déclaration préalable d'embauche dans le Gouvernement. Finaud, il fait durer la séduction et fait jouer le suspens, la prétendue opposition est remise en silence, comme, les "Hébergés de JUWA", ses pseudo-leaders d'opposition sont transformés en mégaphones des actions politique de Raïs Imam Azali, leurs partisans rangent les plumes, ils attendent le verdict des nominations qui tomberont "Le coup de poker du Mouvement de 11 août 2015" Convaincu qu'il a anéanti l'opposition, remise dans la salle paroissiale des nouveaux convertis, Al-Imam a misé son bluff poker sur le Mouvement de 11 août 2015 Il l'a fait croire qu' il possède un très bon processus de réflexion de son émergence.

Malheureusement, le Mouvement ne s'est plus méfié de cette invitation de trompe l’oeil. Subtil ! Al-Imam a procédé dans les ruses, avec toutes les considérations les plus respectueuses. Le Mouvement a salué, "cosigné" l'émergence sans aucune garantie de leur cause si ce n'est la promesse des Assises. Aucun calendrier n'est prévu, aucun engagement d'Al-Imam, si n'est la réflexion et l'organisation des Assises Pire, Al-Imam s'est moqué d'eux en déclarant qu'il ne savait pas que ce Mouvement s'étend dans les autres Îles Imaginons-nous que notre Imam prétend refaire un deuxième mandat, ou il prévoit une instabilité politique et institutionnelle lui permettant de se justifier à rester au Pouvoir, en restant jusqu'à la fin du quinquennat pour organiser les Assises et la Révision constitutionnelle. Va-t-on lui reprocher de ne pas avoir respecté les Assises ? Le secret de polichinelle sur l'obstruction du retour de Mollah, de la diplomatie saoudienne, condition suspensive d'aide budgétaire et des mallettes, ne sont-ils pas résolus par Al-Imam ? Notre Mégalomane Al-Imam avait raison de défier sa génération, aujourd'hui, de toutes les générations: Coup d'État, transition du régime en rétablissant une Constitution, retour démocratique au Pouvoir, et une préparation de Révision constitutionnelle pour disposer une longévité au Pouvoir. Kosiha utsi daba.

Mohamed HADJI

COMORESplus

Retour à l'accueil