Quand un pouvoir se repose sur la haine et l’esprit vindicatif, c’est le peuple qui paie l’addition. Le sentiment de vengeance du chef de l’Etat comorien colonel Azali et ses hommes, est loin de laisser les comoriens rassurer. Si un chef d’Etat est animé d’une rebuffade et des règlements de comptes, avec un service de communication qui n’a aucune ligne que de louanges et des portraits… on n’attend donc que le naufrage.  Sinon, si l’ingratitude et la trahison, résultaient de l’or… les autorités comoriennes auraient été des grands richissimes. Un an, et quelques mois, le candidat Azali Assoumani, se trouvait dans une anesthésiologie politique. Vu le climat qui laissait présager cette période là, ce lion du désert avait besoin de tout le monde, pour son estrade. Ses captivés, de même,  erraient avec des langues bien externes pour un secours. A ce moment là, et Azali et les siens étaient tous, accommodants et circonspects. Surtout la petite classe qui se voit au zest aujourd’hui, était bien sympathique. Doléances exaucées, nombreux sont ceux qui ont contribué à la chute de l’arbre centenaire… même si l’ingratitude du cercle reste apanage. C’était donc la perte de Mohamed Ali Mamadou. Passons.

Sans faire retours aux différentes ruptures diplomatiques dont la valeur serait de plusieurs millions de dollars… aussi empochés, le chef de l’Etat en place, colonel Assoumani Azali, affiche sa vraie nature. Quand la déloyauté, le mépris, la haine, le règlement des comptes constituent font la devise du dirigeant, l’espoir du peuple prend fuite, s’échappant de la possession. Peut-on aussi dire que la conscience de certains conseillers doit être révisée ? Certaines fautes cumulent dans la cours de Befuni, et ce sont les petites pluies qui gâtent les grands chemins. Comment colonel Azali, a pu facilement oublier celui qui lui a offert cette cuillère en or, dont il se sert pour le sommet de la tour de « Namrudhwa » en l’occurrence Sambi ? Mais Assoumani Azali s’acharne pour déprécier à mourir un ancien chef d’Etat grâce à qui, malgré ses défauts… il a eu le boulevard … ?

« La secte du mal et son œuvre de destruction »

L’amer et les désarrois nés des bancs des accusés, d’il y a onze ans, sont loin de quitter le camp du colonel, surtout ceux qui ont fait l’objet d’un procès le lendemain de l’élection de Sambi. Commençant  par le ministre de finances Said Ali Chayhane, le vice-président en charge du transport…, Abdallah Said Sarouma (Chabhane), le vice-président de l’assemblée nationale, l’homme aux sept signatures, Maoulana Charif, le directeur de la Société Comorienne des Hydrocarbures, Mohamed Chatur… pour ne citer que ces hommes. Sans oublier les prétendants matelots du manoir, Houmed Msaidié et Abdou Soefo. Une secte qui prive au colonel, de ses prunelles. Donc il ne voit que ceux qui semblent bons à ses hommes… ses extra-conseillers, et pourtant... allures d’un homme drastique. Les avides du pouvoir, l’induisent à une erreur irréparable ; celle d’oublier l’œuvre de Dieu, croyant qu’il est. Azali qui par défaut est arrivé à son deuxième pouvoir, oublie que Sambi peut lui-aussi le redevenir, si en vrai on compte sur l’œuvre de Dieu. Sans doute le rafistolage des deux CRC, CRC de souche et celle version RADHI, n’arrange pas les choses. Abdou Soefo, le probable directeur général de la Mamwe et Houmed Msaidié… le « ministrologue », n’ont que deux éléments à chasser en priorité. Sambi et leur famine.

Une parenthèse doit être ouverte pour saluer, un caractère qui fait défaut chez les gredins. Le gouverneur de l’île d’Anjouan, Mr Salami Mohamed, dont la fidélité au président de son parti et grâce à qui, il devient chef de l’Exécutif de l’île d’Anjouan, le Raïs Ahmed Abdallah Sambi. Que se serait-il passé au cours d’une rencontre entre les trois gouverneurs, le grand cadi, Ustadh Mohamed Said Outhmane, le président de la Cour constitutionnelle, le président de l’assemblée nationale et le chef de l’Etat, il y a quelques jours à Befuni ? Salami Mohamed n’a pas aimé la manière dont le colonel Azali, chef de l’Etat comorien, traite Sambi. Et au cours de cette rencontre, il s’est « robustement »  indigné contre la pratique détruisant l’homme au turban. Le chef de l’Etat est bien gêné par la fidélité, du gouverneur de l’île d’Anjouan à son chef politique. Un sentiment qui aurait provoqué le dérapage inconscient du chef de l’Etat lors de son discours de la fête de l’indépendance, le surlendemain de cette conversation avec ce mot, « Même si on ne reçoit pas d’invitation, il faut venir… ».

« Gouverneur Salami, une qualité à saluer »

La détermination du gouverneur Salami dérange plus d’un, des membres du régime en place, surtout ceux animés de la mauvaise foi. Ce fidèle de longue date à Sambi, calme et prospère, ne se sent pas honorer par trahir ses promesses et sa dignité le respect à son artisan politique, qui est un homme d’Etat. A compter de ces moments, le gouverneur de l’île d’Anjouan, Mohamed Salami, se verrait  actuellement retirer de tous en provenance de l’union même ses indemnités. Et aucun budget pour l’île… ne lui serait destiné,  juste le paiement des salaires uniquement. Mais reste à savoir, cet héritier de Mawana, va-t-il résister ou va-t-il désister comme a fait son homologue de Ngazidja Hassani Hamadi qui a capitulé… pour le sous contre ses égards et ceux de son île ?

Que dit le chef de l’Etat colonel Azali, à Befuni à l’occasion de la 42 ème année d’indépendance, «…Cette date et cette fête doivent nous rassembler, au-delà de la politique et de la diversité de nos opinions, tout à fait compréhensible, parce qu'elles symbolisent notre liberté retrouvée après 150 ans de colonisation. De qui se moque-t-on  ici, ayant fait une vue superficielle et globale des traitements qu’Azali réserve à ceux qui ont fait de lui, ce qu’il est aujourd’hui ? En tout cas si les deux CRC, poussent au chef de l’Etat à commetre des erreurs voire même des fautes graves… caractérisées par les ruptures, c’est que, ces derniers croient que la sortie de Juwa et des autres du pouvoir va leur ouvrir un grand nombre de place… Donc plutôt une lutte de place et non amour au pays.

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

Retour à l'accueil