Le nouveau gouvernement est formé ce Lundi 17 juillet 2017. Depuis le précédent gouvernement, les comoriens se sont habitués aux courbes. Comme le précédent, le gouvernement actuel dispose moins d’hommes d’étalons que des novices. Sinon, on a compris qu’en politique, l’amitié ne vit que la durée de la rose. Si elle ne finit pas comme celle de François de Grossouvre, c’est la trahison qui prime. Ici, donc on peut se pencher à certaines expériences du tout nouveaux Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de la Francophonie, Chargé  des Comoriens de l'Etranger, Monsieur Souef MOHAMED EL AMINE. On pourrait compter sur certains techniciens qui, peut-être, iraient intégrer certains ministères… pour quelques tâches aussi ardues. Sinon, le chef de l’Etat comorien, le Colonel Assoumani Azali, a affermi sa manière de gouverner dans sa cruche. Un gouvernement de quinze membres dont 85% des novices, le chef de l’Etat a compris que pour satisfaire ses lubies, il faut des bénis oui oui comme garde rapprochée. Chose faite. Sinon, avec ses foucades, la CRC est bien radieuse comme un écolier. Pendant que cette formation s’est catégoriquement opposée à l’entrée de Houmede Msaidié au gouvernement, quelques têtes sous l’ombre ont été à pied d’oeuvre pour une barrière contre d’Ahmed Ben Said Djaffar, ancien Mirex de Sambi, qui même a été appelé en urgence depuis Mutsamudu pour Moroni quelques jours avant la formation du gouvernement. Quelle que soit la cherté du prix de billet de dernière minute, Mutsa-Moroni, Ahmed Ben Said Djaffar, a trouvé une place dans l’avion pour la capitale, après que l’espoir d’un nouveau lauréat  dans le gouvernement Azali 2, flottait dans son cœur.

S’il y a à scruter comme gagnant de cet épisode, c’est le parti Juwa. Son désaccord avec le pouvoir en place, dont il est parmi les créateurs, désaccord qui a valu à sa prise de congé du pouvoir, qu’il soit volontaire ou à contre cœur. Mais cela n’a pas empêché certains de se pencher vers un communiqué purement politique ayant des allures conciliant. Ca c’est de la politique et la politique c’est plutôt des chicanes que la droiture. Ce parti Juwa dont quels que soient les défauts et les qualités, et qui sans aucun doute a la taille d’une vraie opposition au régime en place, est une formation politique qui peut bousculer les portails dans lesquels se couvent les pernicieux.

«  Des « personnes alitées » politiques à la casse »

Ensuite, ayant parcouru la composition du gouvernement actuel, trois choses sont capitales. Le déni de la justice par le garant suprême des institutions comoriennes et son mépris qui a fait de lui ce qu'il est aujourd'hui et son apparence qui diffère de la réalité de l’homme, colonel. Depuis bientôt, quatre mois, nombreuses sont les mosquées et les « bangwe » de l’archipel des Comores, sillonnés par le président du parti Ridja Monsieur Said Larif, en mode « nkandu et kofia », et dont l’opinion ferait de lui, Garde des Sceaux. Oui cela a été conçu et rien n’a été à douter. Et comme l’espoir fait vivre, l’émergence a été chantée dans tous les coins de l’archipel par Said Larif, dont la voix a été si forte et si haute que celle de ceux qui ont inventé cette belle chanson. Mais comme nous ont dit nos mères, « mwana mwendza mitritri yehula trunda bovu ». Mais reste à savoir, à qui le tour d’être rallié par l’incisif avocat de l’émergence ? Au même niveau que certains soldats de première classe, donc secrétaire d'Etat, chargé de la Coopération avec le Monde Arabe, auprès du Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de la Francophonie, chargé des Comoriens de l'Etranger, Dr HAMIDOU Karihila… s’il est sans remord ni grincement de dents, alors là c’est suspect. Humilié pour la deuxième fois par, celui qu’il prétendait ami, le président des Comores, colonel Assoumani Azali, Dr Karihila, est sous tutelle de Souef MOHAMED EL AMINE. Sans omettre l’utilité du tout nouveau Mirex, envers le chef de l’Etat, Dr Karihila a fait beaucoup pour un boulevard monde arabe en faveur du Colonel. Et là, comme ont dit nos mères « Ehanywa sungurwa ya rengea ipvesi iyo ndiyo yaliliao ye mwana ». Passons.

Enfin, une éventualité d’emplacement de Houmed Msaidié dans le cabinet du chef de l’Etat comorien colonel Azali, n’est pas à exclure. Même si les caprices de certains membres de la CRC, ont eu gains de cause, mais ce qui est du cabinet c’est plutôt personnel. Le chef de l’Etat a le plein droit d’y nommer qui il veut, tout comme dans son toit. Ce qui fait que la chance de l’homme aux acrobaties, Monsieur Houmed Msaidié n’est pas au degré zéro. Il peut respirer tout comme Abdou Soefou, lui aussi sur les bancs des réserves. « twamaya mdjumwa hula ». Des sorts qui vont prochainement rebondir.

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

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