SAID YASSINE Said Ahmed

Même si dit-on l’argent n’a pas d’odeur, mais au pays de salamalec, la tune a une odeur attirante. Faisant une vue superficielle et globale de la justice comorienne, certains de ses magistrats, l’ont rendue en une justice de certains pays de l’Amérique latine, sans nommer lesquels. L’affaire qui oppose Daoud&Génération et Telma télécom n’est pas sans pareille. Surtout moment où que ce Palais connait un de ses bâtonniers, l’avocat, qui aurait plaidé pour NICOM dans son procès contre BIC, il y a quelques années et qui aurait ensuite la naissance de la société CEE au détriment de l’EEDC. Faire des jugements, on n’est pas là, pour. Mais cela non plus, ne peut empêcher les interrogations des opprimés, ou souffrant des pratiques de cette justice. Passons.

Une histoire banale, qui va jusqu’à l’incrimination d’une société privée d’un enfant comorien, à peine debout dans un pays où la population est presque toute cramée par ses dirigeants. 80 millions de fc, c’est la somme réclamée à Daoud&génération, de payer à la société Malgache Telma, juste pour une histoire de partage d’un post facebook, d’un facbookeur… Et là, la justice comorienne, a eu la fierté de se dire que justice est rendue. Il a été du droit au directeur de l’entreprise Daoud&génération, Mr Daoud Halifa de se plaindre face aux menées de la société Télma Télécom, qui selon lui et le contrat, n’aurait pas droit de vendre des articles Télma dans le Bambao.

« Des paroles avilissantes »

C’est après violation du contrat d’exclusivité qui a uni ces deux sociétés, violation produite par le géant télma. Rappelons que seul Daoud&Génération qui avait le droit de vendre les produits Telma dans la région de Bambao, selon la charte… et par la suite, s’est fait concurrencer illégalement par son fournisseur Telma. Cette société malgache, avec l’appuie de la justice comorienne, a pu pétrir injustement Daoud&et génération, et lui soutirer la somme colossale de 80 millions. Mais à qui la commission et elle est à combien ? Cette interrogation vient suite à la parole qui serait prononcée par le responsable de Télma télécom, selon laquelle, « Daoud, je connais comment fonctionne la justice de ton pays ». Ces paroles clabaudages n’honorent pas notre justice dans laquelle, des hommes et femmes garnis de science et des diplômes très élevés que la tour de Babel. Mais à quand cette institution, se mettra au service des comoriens ?

« Une justice maîtrisée »

Daoud Halifa, qui par son entreprise, essaie d’arroser certaines vies au moment où le chef de l’Etat a supprimé des emplois et a promis aux journalistes étrangers qu’il en supprimera d’autres encore une autre. Peut-on dire aussi que le responsable de la société télma a constaté la faiblesse de la justice comorienne, donc à cause d’un post facebook, publié par un citoyen comorien et partagé par Daoud, cela lui a valu la somme colossale susmentionnée ? Mais où va-t-on ? Mais pourquoi cette justice de Haruta wa maruta ? Nous devons savoir que rien ne peut s’équilibrer dans cette maison sans qu’on extirpe les racines de la justice de Mwangaza-RDR et de la CRC, à fond dans cette maison depuis les années 90. Sauvons les nôtres par la justice et non l’injustice. Cette histoire d’une societé etrangère, qui se verra bien fiere d’avoir braver au justice d’un pays, en inclinat certains juges pour traire une societé comorienne, nous indigne et n’est pas conforme à un pays digne de ce nom.

Ailleurs, les jeux de sous se jouent soit à la télévision soit au casino… et au pays de tout est possible, ceux-ci se jouent soit au tribunal soit dans les mosquées… Une justice, qui condamne les prêcheurs et les citoyens à bas de l’échelle. Le classement des gros dossiers des gros bonnets, notamment du régime en place… dans les placards de ce Palais… favorise les dégâts financiers et ramollit, cette institution… Combien des voyous au col blanc… qui jouissent de liberté sous les cocotiers avec l’espoir de leurs comptes bancaires dans des pays étrangers ? Le régime maguillocratique, est fidele de son principe d’arriver à un nombre de victimes… y compris celles par la justice…

COMORESplus      

Retour à l'accueil