Said Yassine Said Ahmed

Dans un pays où les dirigeants ont une conscience couronnée, et un souci envers leur peuple… un poste ministériel, une direction… une grande fonction, ne se prennent pas pour une fortune ni un gain souriant, même si la responsabilité de l’assumer est exaltante. Comores marquent l’exception. En réalité l’autorité devrait plonger dans une série des questions :« Comment peux-je porter ce fardeau pour le bien de mon peuple ? ». Une peine qui pourrait même engendrer un refus au poste…, surtout une fois déjà avoir failli à sa tâche ou être soupçonnée de plein les poches. Aux Comores, courir pour une nomination devient le sport national, et nombreux sont ceux qui se taillent le costume d’autorité politique…

A la vitrine du nouveau gouvernement Azali, post hold-up électoral, laisse présager un climat nocif. Une équipe qui se fâche avec le positif à cause de sa raffinerie. Des improbes, des débandes, des rusés… parmi ses composants. Précédemment, Mohamed Chatur El-badawi, fut un champion. Une récompense qui crie haute son nom. Récompensé en palier, après avoir racorni la Société Comorienne des Hydrocarbures dont il avait la charge, donc des milliards auraient pris refuge dans ses poches, comme ce fut le cas de l’ancien directeur de cette même Société SCHC, Ahmed Abdallah Salim. Chatur a été échelonné au poste de Ministre de l’Aménagement du Territoire. 

« Des ministres qui vont à leur président »

Colonel Azali au mépris de tout un peuple, sur lequel, il s’assoit… n’aura pas de cesse de creuser jusqu’à ce que ce pays tombe inerte. La nomination du gouvernement issu du serment du stade Maluzini du 26 Mai 2019, est le croquis de tout dédain du colonel face à son peuple qui a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui. La traitrise, la lâcheté, l’escroquerie…de certains, épurent au sein de ce gouvernement. Heureusement que les comoriens ne sont pas tous ce que colonel Azali et son équipe croient ou veulent qu’ils soient.

Que peut-on dire du ministre de la fonction publique, Mohamed Soilihi Djounaid dont l’histoire aux impôts de Moroni n’est pas toujours cicatrisée même s’il y a quinze ans de cela ? Une incendie de et à la maison des tunes à la tête de laquelle, il se trouvait, donc Service des Impôts des Comores… pour dissimulation des empruntes. C’était sous Azali 1. Et ce président ami des incendies des sociétés d’Etat, n’a ouvert aucune enquête, comme c’était le cas de l’incendie du trésor public quelques mois après sa prise de pouvoir. Au contraire une bourse pour un perfectionnement à Clermont-Ferrand lui a été attribuée. Ensuite, le ministre de la Télécommunication, Mr Ahmed Ben Said Djaffar, est le périgé de la traitrise. L’incontournable ministre des affaires étrangères de Sambi, lors du mouvement de la citoyenneté économique, dont son maitre d’autrefois est victime.

« A Befuni, la balade des apostats »

A part les ministres, certains proches aussi qui sans aucun doute sont des prétendants… ayant le cœur de quitter leurs formations politiques socles. Le conseiller à la présidence Mr Djaé Ahamada Chanfi qui s’opposait à Azali dès l’aube des campagnes électorales de 2016, est un des acrobates tombant sur le Boué de sauvetage de Befuni. Trahissant Mouigni Baraka, Mr projet éducation est le plus rusé d’une génération. Tout comme le porte parole de Befuni, Mr Mohamed Issimaila, qui exerce ses fonctions par cavité. Un homme dont les empruntes sont son apex. Avec une candidature fantaisiste en 2016 source de trahison à son propre camp, Mohamed Issimaila après avoir été ministre, devient ambassadeur des Comores en Arabie Saoudite sous le pouvoir dont il a contribué le déclin.

Vient le tour de celui qui a trahi le peuple. Par la bouche du colonel Azali, lors d’un meeting dans une ville de Ngazidja, Houmed Msaidié, a trahi un peuple en lui volant des élections dès le premier tour des présidentielles de 2016 pour un cabriole du colonel Azali. De quoi, attend-on de ces hommes, qui n’ont qu’un seul but ; remplir leurs poches quitte même à faire dix pompes après une déclivité forcée devant un public. Ce pouvoir d’agressivité, des tueries… pouvoir liberticide n’est qu’un messager du chaos.

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