Quand le pays souffre, il gémit. Quand il gémit, ses enfants versent des larmes. Ce n’est pas n’importe lesquelles, du sang qui coule des yeux. Là où le pays se repose en ce moment, les cœurs sensibles et attachés à la nation sont avalés par une immense douleur. Mais que peut-on dire de ces hommes et femmes, qui ne pensent qu’à leurs fins personnelles au détriment des intérêts de la nation. Une autre catégorie des criminels qui assassinent tout un peuple sans scrupule, n’est pas à négliger. Ils s’agissent des jeunes qui tiennent leurs plûmes incendiaires dans la clandestinité. Dans cette bande, il y a ceux qui ont trompé tout le monde, comme leur président a trompé un bon monde. Ils avaient des mines qui dégageaient une jeunesse ambitieuse. Certains ont quitté la France métropolitaine pour les Comores, et nous autres avions cru que c’est pour le bien du peuple et pourtant c’est pour le ventre.

« Les cauchemars de Beit-salam créent un climat nocif »

Conscients de la mauvaise gestion du pouvoir en place qu’ils soutiennent, ces jeunes sont traumatisés par le réveil imminent du peuple comorien. Et pour sauver leurs peaux, ils sont prêts à être utilisés comme boucliers. C’est ainsi qu’ils endossent les dangers des cauchemars de Beit-salam par leurs plumes félonnes. Oui, les auteurs des écrits incendiaires, pleins d’hostilité et dévastateurs sont trahis par leurs formes. Attentats par ci, par là. Coup d’Etat raté par ci, par là, trouble à l’ordre public par ci par là. Complot, machin… Et par hasard, ces mille et un ourdis, sont toujours avortés dans l’œuf, sans aucune manœuvre pour les déjouer ni moins une enquête par la suite. Une paranoïa qui ne rend pas service ni à notre cher pays ni à son peuple. Une chose est sure, une fois que ce vaisseau de l’angoisse coulera, ces êtres mal intentionnés du pouvoir en place, vont payer de leurs actes. Petits ou grands, chefs ou subalternes, justices se fera.

« Les pyromanes dans la coulisse des réseaux sociaux »

Que peut-on dire du post qui a bénéficié de la plume de nos frères accessoires de la tyrannie, qui ont déserté les réseaux sociaux et qui se sont cachés sous pseudonymes ? Ils deviennent animateurs de quelques pages facebook clandestines et nuisibles. Hors d’eux-mêmes. Comment oublient-ils que le Coup d’Etat est l’apanage de leur « GOUROU » et le régime… qui ne pensent qu’à ça. Et pourquoi les siens réussissent et ceux des autres passent à l’échec ? Donc tout ce qui bouge doit être liquidé, à la rigueur étouffé. Nombreux sont ceux qui savent que le couvre-feu imposé aux Comoriens pour soi-disant endiguer le covid-19, est un prétexte. Donc est ordonné à cause d’une crainte du colonel, à un Coup d’Etat vu dans un cauchemar à Beit-salam. Non, quatre ans ? Les comoriens ont tous lus sur l’homme. Donc ont beaucoup appris sur lui. Les décentes nocturnes dans les villes des Comores, comme Bandrani, Mpagé à Ndzuani. Comme Dzahadju Hambu, Mbeni, Fumbuni, Ntsudjini… à Ngazidja ne sont qu’une motivation rétive. Les couvre-feux ne riment pas avec armes lourdes.

« La dictature dans ses manœuvres immorales »

Même inactive, l’opposition comorienne prive du pouvoir de sa tranquillité. Disons-le. La valse de la manipulation est en route. A part les hommes obstacles… liquidés directement ou indirectement par le régime et les victimes du système… qui séjournent en prison, des têtes seraient dans le viseur. En partant à Anjouan, le mouvement Anjouan en marche est donc à réprimer. Bientôt se produiraient des arrestations non justifiées mais qui seraient quand même déguisées pour bonne forme. Dans le cauchemar de Beit-salam, CNT, FIDA, Daula Ya Haki et quelques individus… Des scénarios hollywoodiens pour museler ou anéantir le peu d'hommes politiques qui restent en mouvement. Donc la cible serait bien claire, même si les accusations souffrent de manque de sérieux. Un tableau qui signifierait, Said Larifou, Mouigni Baraka Said Soilihi, Hamidou Karihila, Mr Mchindra… et tant d’autres. Et voilà une dictature dans son œuvre.

« La tyrannie se culpabilise »

Sans doute et de l’intérieur et de l’extérieur… la tyrannie se culpabilise. Coupable ce régime a réussi à museler la population, les journalistes sur place sont privés de leur voix, les notables sont tirés par la faim, les jeunes sont tirés par le désespoir, la population par la liberticide… La seule menace à la tyrannie, sont les comoriens de l’extérieur et certaines têtes à Anjouan. Ici dans le post de Beit-salam dont la signature a été confiée à une autre personne pour le « banaliser », est mentionné « des tentatives d’assassinats visant des hommes du pouvoir et le colonel. Explosion de ponts, de l’avion transportant le colonel, de la mer, du ciel, des étoiles… tous visant à assassiner le colonel. » Des fois la honte peut faire son boulot. L’arrestation de Mohamed Moina suivi de la citation du nom de Chamsidin Maafou, n’est qu’une mèche pour brase... Si dire ces bévues ne fatigue pas depuis quatre ans, les entendre, les lires, rendent fatigué.      

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

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