Une conscience coupable n’a pas besoin d’un accusateur. Et c’est à partir de quoi les âmes aussi mirliflores encaissent l’obscur. Et puis, le mal être. Bonjour dégâts Mr le colonel. Il est à se rappeler que la violence n’est pas synonyme de force, mais plutôt le contraire. C’est-à-dire l’asthénie.  Quatre ans d’oppression, d’injustice, de pillages…, quatre ans des emprisonnements abusifs, des morts et des blessés à balles réelles, de liberticide…, en sommes quatre ans d’un chaos total. Depuis quatre ans les Comores vivent le climat le plus tragique de son histoire. Et ces derniers temps, c’est le summum de l’insouciance. Au moment où les peuples des pays du monde et leurs dirigeants s’assemblent pour se repentir, le président du régime en place aux Comores multiplie ses sacrilèges dans les terreurs.

« La paranoïa et ses symptômes»

Violences dans les villes des Comores, depuis Mutsamudu, Ndzuani, Dzahadju Hambu, Mbeni, Fumbuni, Dembeni en Ngazidja et j’en passe. Sans doute « la paranoïa est un trouble du fonctionnement mental qui se manifeste par une méfiance et une suspicion exagérées à autrui ». Et c’est ce qui stimule sans doute, les descentes des forces de l’ordre dans les différentes localités des Comores, ordonnées par le colonel Azali. Et cela ne va pas s’arrêter là, tant que son toute persiste toujours. Le colonel Azali, a un sentiment de persécution. Il sent en effet, qu’une menace selon des révélations, est sous les murs des quatre petits cailloux. Donc étouffer tout ce qui bouge ou susceptible de bouger, est le seul apaisement qu’il trouve en ce moment. 

« A beit-salam, l’heure n’est plus au Covid-19 »

A l’oreille du colonel Azali, son service de renseignement sifflait une présence des hommes vraisemblablement disposant des armes visant à renverser son régime. C’est pour cela que le climat nocif, qui laisse présager au niveau mondial, né de la présente pandémie planétaire, ne lui dit rien. Même s’il essaie de s’aligner d’apparence avec le sentiment de ses soi-disant homologues, mais sa vraie nature le trahit. Une autre raison qui se rajoutait sur le retard sur la confirmation officielle de la présence des cas du covid-19 aux Comores. Illustration: le fait que tout ce qui est nocturne est interdit… moment où c’est ce qui rassemble le moins de personnes. Donc des coins où son service de renseignement met de soupçon, il ordonne les incursions tous les soirs par les forces de l’ordre. Et sous prétexte de faire respecter le couvre-feu.

« Des tires à balles réelles sous le climat du covid-19 »

Malgré les tentatives de se façonner président normal aux yeux du peuple comorien : danses biscornues, blagues de mauvais gout, ports des cartons…, il se dessine le non naturel. Et le peuple garde toujours sa méfiance à l’homme qui n’a pas de cesse de le trahir. Conscient que les comoriens restent dédains à ses farces, le colonel s’enflamme. C’est ainsi qu’un couvre-feu de ruse a été imposé aux comoriens. Et protéger la population contre la maladie du covid-19 par ce couvre-feu, est un prétexte fallacieux. Même s’il y a des affiliés à ses farces, mais les comoriens ne sont pas tous des obtus. Un couvre-feu imposé pour la lutte contre une maladie qui n’existait pas sur le sol, lors de sa mise en place, est une farce. En général les tyrans sont des paranoïaques. Et c’est le peuple qui paie les dégâts.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

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