Des nombreuses questions se posent depuis un certain temps sur l’insouciance du pouvoir en place. La foi religieuse ou le sens humain des autorités du régime en place laisse des nombreux comoriens désorientés. Ces derniers temps, aux Comores des nombreux décès sur la planche du quotidien à l’hôpital de Samba avec des problèmes respiratoires et des symptômes fondés aux covid-19. Sans doute, reconnaître tardivement ce fléau dans le territoire, est un crime contre cette population en détresse. Population abandonnée  sur un calvaire, dont faim, soif, sombre… et manque de sécurité.

« Le ridicule dans le sérieux de la crise »

Les ouïes et vues des comoriens sont virés vers les autorités…, au sujet de ce virus ravageur. Le 30 Avril 2020 par les la voix du colonel Azali, le pouvoir a affirmé la présence d’un cas du covid-19 aux Comores. C’est bien le moment qu’ils voulaient sans doute ou prescrit par les thaumaturges. Sinon, à ce moment que les comoriens devraient vivre assidument la voix ignée de H. Msaidié pour toutes mesures… de protéger contre le mal qu’ils ont dissimulé pendant plus d’un mois à la population, cette voix connait un crash. Elle n’a été utile dans cette situation que dans le déni.

« Le complexe de la situation, les commissions et le pouvoir »

La situation se complique d’avantage. Les cas avérés ne sont que des CANI (Cas Avérés Non Identifiés). Et cela est un réceptacle de désastre. Maintenant que ce n’est plus seulement la dengue qui occupe terrain, il est temps que les sept commissions montées par le pouvoir en place, pour cette funeste occasion de covid-19 paraissent visibles chez les comoriens anxieux. Le 30 avril 2020, colonel Azali a affirmé la présence d’un cas, transmis par un comorien de France. Un cas dont la chaine va jusqu’au 18 Mars 2020. Stupéfiant et peinant. Ensuite, le ministre de la santé allume deux cas avérés... de plus.

« La population au sein du virus sans information »

Mais où en est avec le premier cas annoncé ? Guéri, état grave ou décédé ? Sachant qu’avant l’élocution à contre cœur du 30 avril 2020 sur les pupitres de Beit-salam, des morts sont ensevelis sans les rythmes rituels… au respect des précautions liées à la maladie Covid-19. Bien produit dans plusieurs localités aux Comores. Différentes commissions et pouvoir en place qui détient tous…, mettre clairement sur le tapis l’évolution de la situation: combien des cas à l’hôpital, des morts, des guéris, des cas graves, localités ou régions dans lesquelles des cas en afflux, les comoriens vous sauraient grés.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

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