Si le pouvoir en place n'avait rien à se houspiller sur le dossier dit de citoyenneté économique d’Ahmed Abdallah Sambi, il ne suffirait pas 40 millions dans une poche… pour foutre l’ancien Raïs en taule. Sans arrogance aucune, on ne défie pas le droit ni le savoir des uns et des autres. Seulement leurs maturités incertaines, leurs sincérités et leurs croyances quant à leurs cursus et leurs connaissances sont à douter. Donc du moment que depuis deux ans, la justice et les accusateurs d'Ahmed Abdallah Sambi n'ont rien à apporter comme preuve pour l’incriminer, l’ancien président des Comores ne peut qu’être innocent. Mais comme le droit et la tyrannie se fâchent, cette dernière se contente d’enfermer des innocents.

« Des raisons masquées »

Si le club des amis qui opprime le peuple comorien est sincère sur ce dossier de la citoyenneté économique et fait confiance en sa foi pour son état de cause de la réclusion de Sambi, ses anciens condisciples dont son ancien ministre des affaires étrangères et son ancien Directeur de la DNST, en l’occurrence Ahmed ben Said Djaffar, ministre de télécom et d'Abou Achirafi député et questeur, tous deux du régime en place d’Azali, seraient épouvantés. Mais la jouissance de leur liberté et même leurs places à la cime dans le régime en place, illustrent que la raison d’enfermer Sambi est autre que celle évoquée. Donc ceux qui prennent Sambi pour animal, ils doivent adopter ces paroles « dans la jungle terrible jungle, le lion est mort ce soir… tout est calme dans le village, le lion est mort ce soir… ». Non, Sambi est vivant, est même si affaibli physiquement, mais son existence ne laisse pas ce village CRC & Cie au repos. Justice sera rendue.

« Un pouvoir aux autorités dans un labyrinthe »

Le Samedi 12 décembre 2018, Ahmed Abdallah Sambi regagne les Comores, après quelques mois de séjour en France. Depuis cette date, la santé politique du pouvoir en place est menacée. Son cœur balance brutalement. Donc panique totale. Cela a causé sans doute les mille et un complots sans fondement pour incriminer celui qui met mal à l’aise ce pouvoir par sa popularité. Bien sûr l’histoire de la citoyenneté économique existe. Bien sûr Sambi est un de ses acteurs. Mais sans procès aucune vérité. La mauvaise communication du pouvoir en place et de ses adulateurs pass timidement mais méchamment dans les réseaux sociaux. Un pouvoir aux autorités dans un dédale. Incapable de véhiculer une communication, et pourtant avec l’idée de vouloir affaiblir Sambi, l’homme dont il a peur, le régime n’a pas de cesse de se faire humilier. La marque Sambi est un fait qui enflamme le pouvoir et endiable son président. Résultats, délits sans pareils. Manque de franchise, ce pouvoir a la crainte d’ouvrir un procès au sujet de la citoyenneté économique donc pour juger son accusé, impliqué dans cette affaire.

« Msaidie et Lica, le nouveau Comoro Golf  Holding»

La preuve qu’Azali et ses auxiliaires sont dépourvus de la notion humaines, les paroles de Houmede Msaidié, selon lesquelles, l'ancien président des Comores, un humain, un comorien…, est un animal, dont un zébu. Comparer un humain à un bête, ça résume tous. Et cela est accueilli sans front froissé par le club et adhérents. Les comoriens sont témoins de cette animosité ambulante. L’amertume d’être refusé de faire partie des gouvernements du régime Sambi, est loin d’être digéré par le ministre de l’économie du régime en place et un des acteurs du dossier Lica, Mr Houmede Msaidié. Ce dossier Lica qui est cité à la page 51 du rapport parlementaire incriminant Msaidié… remplaçait Comoro Gulf Holding et Mohamed Yusif Ahmed saleh Suleim, remplace Bashar Kiwan. C’est là où Msaidié a eu main à son tour, selon le rapport parlementaire, le même qui incriminait Sambi. Ces autorités aux deux bras gauches, asphyxient la justice et la rendent non confortant.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

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