LE MONOPOLE DE L’ANTIPATHIE ET DE L’IRRESPECT DU POUVOIR EN PLACE
14 oct. 2020Par Said Yassine Said Ahmed
Et si ce n’était pas lui qui anéantissait les institutions, qui morcelait le drapeau, qui marchait sur les lois ? Et si ce n’était pas lui qui bâillonnait le peuple, muselait les journalistes, cafouillait les villes et villages et divisait la société ? Et si ce n’était pas lui par ses milices, qui tuait commandant Fayçal Abdoussalam, Major Moutu, Salim Nassor et autres… ? Et si c’était lui qui respectait le droit, les devoirs, les humains, la justice, les familles, les villes et villages… pour tenter de sécher les larmes des mères des enfants tués par balles, comme Hamada Gazon tués par ses milices. Les comoriens, auraient préféré garder leur président… élu pour cinq ans.
« Les comoriens ont cru »
Les Comoriens auraient aimé vivre une stabilité de leur pays du début à la fin du mandat. Ils auraient aimé que l’Etat n’outrepasse pas, et pourtant l’homme qu’ils ont cru moins mauvais en 2016 a annihilé cet Etat, qui est un patrimoine de tout un peuple. Donc ces comoriens ne l’aiment plus. Partout ça mugit, ça siffle, ça chamaille. Bon, pas plus graves que les âmes anéanties par le régime et son suprême. Et pourtant aucun des hommes de l’homme, surtout ceux qui se voient ou s’estiment des hommes de toutes valeurs, n’a levé son petit doigt. Un silence d’église. Silence on, roule dessus du peuple.
« Un sentiment sélectif »
Mais qui de ces hommes n’avait pas vécu l’irrespect, le supplice, comme si à un spectre, qu’Azali a fait subir par ses milices à Mahmoud Mohamed Wadaane, et Moustoifa S. Cheik… devant la mosquée Al-Qasmi de Moroni, le 22 juin 2018 ? Les humiliations totales, l’effronterie l’ancien chef d’Etat comorien Ahmed Sambi se fait subir, par le colonel Azali et ses hommes et femmes ? A. A. Sambi qui même a été traité d’animal (taureau) par Houmed Msaidié. Et Mohamed Ali Soilihi, Nourdine Bouhane, Salami Abdou, gouverneur en exercice…, tous humiliés et traités comme poissons pourris, par ce même colonel ? C’est vrai on ne répond pas le mal par le mal.
« Des humiliations au sens large du mot… et suites perverses »
Etre hué est moins pire et même rien de pire que le traitement animal que les milices d’Azali, envoyés par lui-même ont réservé aux pères de Famille, hommes politiques, diplomate… Wadaani, Moustoifa et autres. Etre conspué n’a rien de pire que comploter contre ses opposants au point de couper la main à un gendarme… le jour du plébiscite référendaire, le 30 juillet 2018. Aucun des hommes du club au pouvoir ne peut dire qu’il n’a pas su l’humiliation réservée au nouveau mufti du régime l’aéroport Prince Said Ibrahim… Mais pourquoi, le mépris, la haine… doivent être le monopole d’Azali et ses hommes ?
« Un péché délicieux »
Dans le rassemblement du 14 Octobre 2020, dans le Hambu, ils se séduisent avoir aidé le colonel, ce ne sont eux qui l’ont enfoncé d’avantage. Lui qui récite Paix, paix, paix… partout où il se trouve et qui fait assassine à grande zèle cette Paix par un mépris et une haine démesurée à un peuple. La défense controuvée, aussi vue trompeuse des hommes du pouvoir était le tombeau d’un homme, d’une génération politique et d’un régime. Qu’avons-nous entendu de ces hommes ? Le premier notable, disait : « les gens qui trempent leurs doigts dans le miel du régime, sont des hypocrites. Les colonel subit des maltraitances, et ils ne bougent pas leurs petits doigts.
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