AUX COMORES, LA TYRANNIE FREMIT, ET VOIT LE MAL PARTOUT.
02 nov. 2020Nous ne pouvons jamais être plus intelligents que nos aïeux. Leurs proverbes, leurs conseils, leurs visions… n’étaient que positifs. Et la plupart de ceux-là, laissent présager à ces heures-ci aux Comores. Le régime du colonel Azali, régime qui se pose à son sein en coupable, a compris depuis son installation du 26 Mai 2019, qu’il marche sur un sable mouvant. Oui ce régime est conscient des afflictions qu’il inflige au peuple comorien. Et ceux qui voient une porte de sortie se sauvent. Raison poussant l’ancien ministre des affaires étrangères de ce régime de prendre congé de ce pouvoir. Oui, instable, colonel Azali ne crèche pas normal. Ses sommeils sont à demi-œil. En tout cas un homme conciliant, pondéré, calme… et utile n’aime pas les compliments. Cela est valable pour la dictature. Un vrai dictateur ne veut pas qu’on dise qu’il y a une dictature au pays.
« L’arrogance paie »
Nos mères ont dit :« mwana mwendza mitritri yehula trunda bovu », ce proverbe trouve son sens chez colonel Azali et son équipe. Les avertis et non mousses en politique et en intrigue peinent à trouver une porte de sortie. L’homme a quitté son premier pouvoir sous des hués plus vils, et réélu dix ans près par vote section. Les comoriens ont cru que la conscience allait gagner son poumon. Mais hélas. Un homme qui a détruit tout ce qu’il a hérité et même, qui coupe la branche sur laquelle, il est assis… Qu’il est consterné en permanence, c’est surprenant. La peur accroit à chaque lever du soleil. Cela pousse l’homme à parler violemment, impertinemment et niaisement. Le colonel Azali a perdu une faculté. Cela est conçu par ce qui le connaissent. Ses paroles et ses actes riment avec embarras. L’inanité de ses conseillés s’allume. C’est pour cela qu’il conçoit tout ce qui bouge, comme menace.
« Aucun pas sans l’ordre de la planche »
Ourdis, théories du complot, arrestations, chasses à l’homme, justice avariée…, colonel Azali se sert de ce service commandé dont le planiste est son procureur de la CRC Mohamed Abdou. Et à force d’abuser pour effrayer le peuple, la peur a dévié. Pour essayer de berner cette peur, une force invisible lui prescrit un nombre et des qualités de ville où il doit impérativement faire ses prières de vendredi durant un temps précis. Mystifier sur des démis de fonctions des officiers, en renvoie à la retraite… fermer les plages, s’inviter à des cérémonies dans des localités, notamment celles au sol rouge… ne sont pas anodins. Ses forces invisibles mangent à leur faim, boivent à leur soif... et se disent qu’ils peuvent vaincre le pouvoir de Dieu.
« Le cœur de Beit-salam est atteint. »
La peur gagne le sommet, la panique ronge les conscients du palais, mais vraiment les conscients et non les novices. Certains, bien sûr, sont dans le castel pour le salaire, et y sont de figurine… mais en réalité, le peu qui détiennent la aveux des forces invisibles et du colonel, commencent à s’attrister. Le tout fond de Beit-salam grelotte. Cela aussi peut se justifier par la perte de pédale de Mr Mohamed Abdou procureur de la CRC. Lui qui pose des soupçons sur des politiques, voulant selon lui renverser le régime par des grigris. Panique à bord. La seule chance engendrant la respiration du castel de Befuni, c’est la damnation universelle, dont la covid-19. Ca parle, ça panique, ça grince, ça fait trembler… il ne reste que les novices qui se disent content des insanités de Belou. Le chef d’orchestre lui-même n’est pas aux eaux douces. Le cœur sien nage en eau trouble.
« Comme si un blog étranger, pour fasciner »
Cela a fait appelle, à un blog fictif « thearabposts », crée par des proches du pouvoir et même qui étaient dedans et pris congé, à écrire sur des comoriens, voulant renverser le pouvoir d’Azali par les armes. Parmi ces hommes Me Ahamada Mahamou et Dr Hamidou Karihila, deux candidats malheureux aux présidentielles de mars 2019. Un texte impliquant certains pays… étrangers comme mécènes de cet ourdi inexact. La dictature est fatiguée. Et cette fois-ci le fakir est bien dépassé, il n’arrive pas à lire sur la planche. Le chef d’orchestre colonel Azali est conscient de la lourde faute qu’il a faite… en cumule. Mépris au peuple, détention haineux, marche sur les institutions, chosifier le comorien, déshumaniser les iliens… et il essaie de tout bouclé. Moindre respiration se prend pour un coup d’Etat… cela déstabilise le fond du régime qui dandine depuis deux ans… A Beit-salam tout va mal.
Said Yassine Said Ahmed
COMORESplus