HOMMAGE FUNERAIRE A S.H.SAID HACHIM, LE DISCOURS D’AZALI EST SORTI DU FIEL
04 déc. 2020Le premier passage le plus frappant. Comment cet homme, en tout cas ce président… trouve du sommeil… vue la colline de dam qu’il cause à son peuple à chaque lever du soleil ? Des nombreuses âmes, il cause des fissures. Soit par parole, soit par fait. Dans la bouche du colonel Azali, Said Hassane Said Hachim est passé comme un simple homme… sans aucune valeur d’autorité. Et pourtant un commis de l’Etat. Un homme que l’histoire n’a pu le dissimuler à part de ses valeurs, son charisme et son envergure… Donc prétextant un hommage avec un discours officiel, selon le speakeur au feu Said H.S.Hachim, le colonel Azali n’a pas pu dissimuler ceux qui abritaient son cœur à ce jour. L’amertume et non les douleurs.
« Le soin d’omettre les mérites dans un le discours »
Déjà ne pouvant pas diriger la prière mortuaire à Fumbuni, ca lui a valu un coup dur. C’est ainsi qu’avec le cœur plein de rebuffade, il s’est donné le courage de réduire le parcours d’un homme, une autorité hors-paire, en « Mzé ». « Emzee oyi haenshi muda mwindji hahatimishiha ndo». Il n’a rien trouvé du feu S.H.Said Hachim que ce passage. Cela va bien à l’auteur. Azali avait du mal de citer ne serait qu’une graine des œuvres, de l’importance, du parcours… de Said H.S.H de son vivant. « Nous devons sauver sa personne ». Disait le colonel dans son discours. Ce n’est pas une médaille qu’on pose sur le cercueil de celui qu’on a traité avec toupet et mégarde pour honorer. Donc cela ne va ni sauver et valoriser la personne. Comme disent les comoriens « Mdziha mdru yehumdziha raili namuo. ».
« L’homme et sa devise »
Querelle ou pas, on n’entre pas dedans. Seulement, on lit sur le paysage ce qui est écrit par le paysage. Comme Said Ali Kémal, Sharif Toihir et Mouzaoir Abdallah, Said H.S.Hachim n’est pas trouvé ce qu’il lui mérite au sein d’un chef, soit qui oublie qu’il est chef ou qui ignore qu’il y a Etat. Dommage il a subi l’ingratitude de l’homme et pourtant présent au premier plan au chevet de son cercueil. Mais quelle ironie ? Quel artifice ? « Le bon Dieu l’a rappelé, nous sommes témoins… », disait Azali dans son discours. Mais de quel témoignage Azali parlait-il ? Lui qui a pris le soin de d’éviter de parler de l’homme, en tout cas de ses œuvres, de son parcours, de son altruisme, de ses valeurs, de son importance… C’est bien ceux-là qu’on témoigne chez un homme de valeur, qui est Said H.S.Hachim et non les yeux qui lisent une foule émue qui rend un dernier Adieu.
« En moins de sept minutes d’allocation »
Mais en réalité, colonel Azali, en moins de sept minutes d’allocation, ne laissait flotter que le ressentiment envers l’homme qui lui portait front et qui lui disait les quatre vérités dans cette société d’hypocrisie... Il y avait par exemple les symptômes du foyer de femme qui se manifestaient. La vérité sur son antipathie en vers raïs Sambi aussi faisait mal au colonel… Lui qui se fâche avec la vérité. Nombreux ont bien compris que colonel Azali Assoumani qui par rancune n’a pas assisté ni aux obsèques dufeu Mouzaoir Abdallah, ni du feu Abdou Mmadi… ne pourra jamais oublier le franc-parler et la franchise de Said Hassane Said Hachim, … deux effets qu’il ne supporte pas ? Seulement le gout de diriger les prières mortuaires l’a poussé vers Fumbuni et rien d’autres.
« Mdru saza pvo handzania »
Tous se lisaient dans son discours sans contenu et n’étant à la taille de l’homme étant destiné ni du moment. « Mdru saza pvo handzania » Disait-Azali pour illustrer la souplesse de Said Hasane. N’était-elle la pure moquerie du moment qu’Azali fait aux comoriens ? Mais qui est rancunier que lui, comme dirigeant sur le sol comorien ? Mais qui fait du mal que lui à son prochain ? Mais qui torture son peuple ? Sans doute, les comoriens rendront la monnaie par la pièce. Le summum de l’ironie. « Il y a une épidémie dévastatrice dans ce pays,sayyidinal mufti et kadhwi, l’arrogance… ». Prononçait Azali dans son discours. De cela, aucun commentaire. Sinon, c’est à rire pour se décompresser un peu. Colonel Azali dénonce l’arrogance…
Said Yassine Said Ahmed
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