Par Said Yassine Said Ahmed

« Rien n’est plus fort qu’une idée qui arrive à son heure ». Disait déjà Victor Hugo. Cette expression a sa place adéquate chez un homme, un homme qui s’apprête au temps conforme, donc maintenant. L’heure est venue. C’est bien l’heure où l’homme qui pendant longtemps restait dans le retrait, reprend sa part légale à l’estrade politique. L’homme leader, c’est Mohamed Adamou. Au moment où la question selon laquelle « qu’attend-on de lui », apparait pour des cas de certains novices et politiques, donc des politi-accrobates de la région de Bambao, chez Mohamed Adamou, cette question a sa réponse. C’est le leadership dans une région longtemps ensevelie pour la déterrer. Oui il faut un leader, dans le pays de « Ngoma mrahafu ». Même si je n’adhère pas la politique de son parti, ni les idées des siens, ni même le parcours de l’UDPC que j’ai combattu médiatiquement et que je combats toujours, mais ici et maintenant, le mérite a raison d’être loué.

« Un des rares éléphants politiques reprend la scène »

Cet ancien ministre sous Djohar, ancien député de Bambao, sous Mohamed Taki est la pesanteur qui pour l’instant peut redonner le poids à Un Bambao longtemps rendu vulnérable. Sans doute son silence sur la scène politique est significatif. Et rompre ce silence a aussi une connotation, car c’est déjà une conscience. Qui ne se rappelle pas de l’homme, dont la fougue a tourné court le coup d’Etat constitutionnel de 1991, prononcée par Mohamed Halidi de la Cour suprême contre Said Mohamed Djohar ? C’est bien Mohamed Adamou, l’homme qui ose là où il faut oser. Suivi de Taki Mboreha, dont le témoignage ne souffrira de rien. Donc  le dimanche 13/12/2020, le climat de défiance à la dictature qui laissait présager à Ikoni, illustre que le milieu a des hommes et femmes.

« Ikoni et sa place dans la lutte contre la tyrannie »

Avec Said Ahmed El-Kabir, Mohamed Adamou, a placé perche là où il fallait. Défier l’éther de délinquance politique à Ikoni, ville sienne. Ce n’est pas un leader qui est né ce jour. Adamou, rebondit après avoir mieux reculé. Comme un monde, l’UPDC a pu comprendre qu’Adamou et Said Ahmed Elkabir est une genèse pouvant faire un apport grandiose.  Donc des autorités qui ont la voix pouvant faire la voie. Là où le pays se repose aujourd’hui, il faut des hommes et des femmes de poids. C’est pour cela que Mohamed Adamou, ne devrait pas laisser la situation derrière lui. Ce présent amer et pour les Comores et pour le Bambao ne doit pas être désappris. Il faut un acclimaté. Donc M.Adamou et les siens, un des rares éléphants politiques sur le sol comorien, se réveille pour la guerre sainte, c’est-à-dire pour la chute du régime de mal.

« Mohamed Adamou, l’idée qui arrive à son heure »

Venant d’une ville des pécheurs, l’expression doit se baser sur les squales. Et on dit ceci « Eka ze’ntutu zi’andisa hulia, ze’nkuu zo hu ghurama », aussi l’inverse, « eka ze’ntutu zilemewa hulia, zen’kuu hurenga shabo »… donc il est temps. Mohamed Adamou qui commence à reprendre devant sur la scène politique du pays a attendu le moment opportun. Longtemps absent et pourtant, elle figure… la région de Bambao, doit retrouver ses repères que colonel Azali et ses hommes cherche à annihiler en casant des politiques factices. Et voilà, l’homme qui retourne au moment propice. L’UPDC en congrès à Ikoni, c’est pour réveiller certains esprits que la bataille se fait en général sur un terrain des guerriers. « Shamba habari sha wahanwa ».

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