DE COLONEL AZALI ET SON CLAN, LA MORT D’A.A SAMBI EST UNE ENVIE CAPITALE
04 févr. 2021Ce n’est pas parce que le Covid-19 envahit nos cœurs et surtout aux Comores, que le peuple doit oublier une autre maladie. Dans trois mois, nous comptabilisons trois ans depuis que l’ancien chef d’Etat comorien Ahmed Abdallah Sambi est injustement mis en détention. Comme la cause faisant de lui un prisonnier, est sans fondement, penser autrement doit être aussi divers. Tout le monde a le droit de ne pas réfléchir, tout le monde a le droit de croire ou de ne pas croire, comme tout le monde a le droit de porter des analyses et d’opinions. Bien sur il y a ceux qui savent, ceux qui comprennent mais qui refusent de le montrer, le démontrer, l’avouer… Comme le cœur qui décide est conscient, rien ne peut lui sembler de honte ni d’illicite par rapport à sa décision.
« A. A. Sambi un gage… et caution pour pétrole »
La qualité victime d’Ahmed Abdallah Sambi ne souffre d’aucune ambiguïté. Clair comme l’eau de roche. A. A. Sambi est victime d’un système, c’est le même système duquel le peuple comorien est victime pareillement. Ne faut-il pas qu’on se trompe. Les causes curieuses liées à la citoyenneté économique sont loin d’être vraies. Donc un alibi. La cause c’est le pétrole sous le sol comorien. Ce même pétrole cause le climat désastreux qui règne aux Comores, œuvre du colonel Azali et ses auxiliaires. Ces affamés, ont rendu le pays ingouvernable en le livrant à leur haine, leurs rancœurs, et leur avidité. Et aujourd’hui au marché de la vie des comoriens, de produits périmés circulent pour se faire vendre.
Colonel Azali, Houmed Msaidié et toute l’équipe composée pilonnes d’adversité. Leur seul but est de voir de leurs propres yeux la mort d’Ahmed Abdallah Sambi. Sans doute, trois circonstances causent le mal-être du pouvoir tyrannique en place aux Comores ; le séjour de Sambi en prison, sa mort, et sa libération. Trois occurrences tracassant ce régime et le rendant aussi paranoïaque. Sinon, pour ce régime, de préférence c’est bien la mort de leur otage, leur appât chez les saoudiens l’ancien Rais A. A Sambi. Disons-le, parce que comme a dit Enrico Macias :« toutes les choses ont des limites même la patience ».
« Ca pourrait se produire »
Depuis la nuit des temps la prudence a été de mise quant à certains dires et certains écrits. Mais cette fois-ci, le summum est dépassé. La haine, la mauvaise foi, et la traitrise débordent en chute comme la chute du Niagara. Ce qui fait que le grand nombre des comoriens, soutenant la cause d’une vraie justice doivent être avertis. Vu les morts en cascade, à chaque lever du soleil aux Comores, suite au covid-19, décès qui ne fait pas de tris,… des autorités comme des citoyens lambda. Des décès qui n’ont jamais affecté aucunement colonel Azali et ses auxiliaires. Alors pour anéantir A.A Sambi, ce covid-19 pourrait être utilisé pour alibis. Oui, pensons y. Retenons que c’est fort possible que pour éviter les autres armes ou pièces à convictions pour tuer l’ancien Rais, possible que des personnes positives mais asymptomatiques soient dépêchées à sa résidence… et la suite avec les mauvais traitements qui lui sont réservés… Donc soyons sonnés.
« L’œuvre des êtres cruels »
Le manque d’humanisme dans le cœur de Oussoufa Belou, le mépris à l’humain de Houmed Msaidié, de Said Ali Chaihane, de Mahamoud Salim Hafi et d’Idaroussi Hamadi… sont une caution de cruauté, vu les traitements inhumains que ce clan réserve à A.A. Sambi. Cela se rajoute de la traitrise, la déloyauté, et les hostilités d’Ahmed ben Said Djaffar, de Sounhadji Athoumani, de Djae Ahamada Chanfi, de Mohamed Daoud Kiki, d’Abou Achirafi, et de Sitty Farouata… sont une profanation à l’humain, à l’homme et aux valeurs humaines notamment. Comment la population comorienne est si naïve jusqu’à ce qu’elle croit à ces individus… qui creusent la tombe de celui qui a fait ce qu’ils sont aujourd’hui ?
Said Yassine Said Ahmed
COMORESplus