FEMMES D’UZIWANI, :« LIBEREZ SABIKIA », CE CRI LEGITME
16 févr. 2021Sabikia, jamais de très conforme. Sabikia, oui, elle a « sabiki ». Arrivée au premier plan, donc une femme battante est à la cime. Bien que ce soit après un temps et d’autres femmes qui se sont réveillées de bon matin, mais toujours assises. Comme si c’est dit « A vos marques, prêts, désertez ». Cette dame, cette jeune femme, cette mère de famille au cœur d’une lionne, a de commun avec la lionne. La persévérance, et la survie de son peuple; hommes, femmes et enfants face à un regime cruel. Sur les visages des femmes d’Uziwani, se lisait l’affection, le sentiement… sentiment de la mère, de la sœur, de la fille… victime d’un système. Cette femme porte drapeau de « Mdzadze mwendza irumbi », est un vent d’espoir. Oui sur le terrain, il faut des femmes. Des femmes comme Sabikia…
Dans la marche pacifique des femmes courages d’Uziwani tenue le lundi 15 février 2021, des voix fortes se déliaient et réclament la libération de la dame au cœur métal. Visages émus, sentiment saisis, mains levées « libérez Sabikia » a été le mot d’ordre. Quel a été le sentiment du plus Uziwani des enfants le challenger Djounaid Mohamed Soilihi, apprenant cette démonstration salutaire des femmes en or ? Djouanid qui aurait mais qui n’a pas dit :« justice pour Fayçal ». Les raisons sont multiples, mais on n’entre pas dans la couleur du sorcier. Ce qui lie ces deux hommes dont le défunt commandant, victime du régime du cousin et l’heureux du régime hostile qui assassiné le cousin.
« Restons sur Sabikia. »
Cela fait 41 jours depuis que le régime des hommes et femmes sans cœur, qui héberge un gouvernement dont fait partie M.Djounaid comme ministre séquestre, torture, et brutalise Sabikia Ahmed Mzé, la comorienne d’Uziwani pour péché « Réclamer un Etat de droit ». Etre emprisonné parce qu’on a réclamé un Etat de droit, cela justifie l’existence de la tyrannie. Et d’habitude une tyrannie est toujours effrayée. Et là le cri légitime des femmes uziwaniennes, au nom de la liberté et du droit de l’éprouvée Sabikia est discernable. La marche pacifique tenue par ces femmes résolues, et affectées par la souffrance de la femme, de la mère, de l’enseignante, des enfants… est une preuve d’efficacité. :« Nous ne sommes pas là pour une politique ou je ne sais quoi, mais on prie et on demande la libération de Sabikia, libérez Sabikia », disaient-elles.
Des voix et de la sueur qui provoquent des larmes chez les humains.Sous un soleil ardent, épuisées mais persévérantes, ces femmes ont perché le rationnel : le droit, la raison et la liberté. Comme c’est bien inspiré, Sabikia, est une femme leader. Au lieu de pleurer pour elle, qu’on pleure pour les femmes aux embaumants parfums, parées avec les décorations, vêtues des tailleurs, mais qui gémissent de la dictature dans leurs mentons. Ces femmes qui par leur vécu, témoignent la souffrance de l’enseignantes, de la mère, de la femme… Sabikia. Ces femmes qui attendent que Sabikia et consorts libèrent le pays des mains d'autres femmes comme Mme Sittou Raghdat Mohamed, Me Harmiya Ahmed, Mme Sitty Farouata Mhoudine et j'en passe, pour qu’elles occupent les chaises tournantes des bureaux de la Capitale … Tous ensemble pour la libération de Sabikia. Notre reconnaissance.
Said Yassine Said Ahmed
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