Flashé sous les yeux des conscients, ancré dans les consciences des avertis, que Hamada Madi Boléro sert le

pouvoir en place. C’est bien un choix, bien sur. Lui qui sait que les comoriens ne sont pas ignorants… contrairement à son allié du moment colonel Azali, qui prend tous les comoriens pour des obtus. Donc H.M. Bolero n’est pas un opposant au régime en place aux Comores. Comme il a espéré, son entretien avec Oubeidillah Mchangama du Fb.Fm, a été bien suivi et commenté. C’était son appétence d’ailleurs. Mais en réalité maintenant que colonel Azali est contraint d’arrêter les prières de vendredi des villages en villages, et les cérémonies à Anjouan, à quoi sert ORTC ? Cette question s’impose depuis que le pouvoir et ses mécènes privilégient voire même préfèrent les médias communautaires, les petits médias et les médias de poche pour faire leurs déclarations et sorties médiatiques.

« ORTC, est rendue stérile par le pouvoir »

Ces hommes et femmes préfèrent les médias communautaires à leur organe de presse ORTC.  Hamada Madi Bolero, a par sa sortie médiatique même si non par sa voix, confirmé… le mépris du régime en place, aux employés des Organes de presse de ce même pouvoir. Ils ont compris ou fait comprendre que dans le logis de Voidjou, ils ont rendu des journalistes improductifs… des journalistes qui ne manquent pas d’efforts de parfaire les tâches confiées. Des ministres du régime en place, des directeurs généraux, des députés… se confient à des petites vidéos amateurs au lieu de se rendre aux antennes de leurs médias, ORTC et radio Ngazidja. Et pourtant, là leur audience ne connaitrait aucun contrepoids. Tout comme l’Assemblée « moustadranieene où l’on vote à deux mains levées. Le plus accablant est que cela s’est passé inaperçu.

« H.M. Boléro s’inclinait pour trouver l’auditoire »

Sur le chemin tracé par le régime tyrannique comorien, Bolero tue un cadavre, qui s’appelle ORTC. Dans un pays qui se respecte, personne n’aurait envie d’écouter ni de regarder ORTC, radio Ngazidja… depuis cette décence confirmée par l’ancien Secrétaire général de la COI et ami du pouvoir Hamada M. Boléro devant Oubeidillah Mchangama. Sans doute des nombreux hommes et femmes ont remarqué qu’en vrai Hamada Madi Boléro n’avait pas FB. Fm d’estime, ni en mental ni cœur. Cela se lisait sur la mine de l’homme. Mais il a cédé au caprice de l’audience de ces médias communautaires qui réparent la médiocrité du pouvoir quant à l’entretien de l’ORTC. Mieux écoutés, mieux regardés, mieux suivis… que les outils de propagandes du pouvoir, ces médias communautaires occupent terrain. Et cela a envoyé un signal, montrant aux yeux du monde que et lui, le pouvoir de ses amis et le peuple comorien ne prêtent pas attention aux médias de l’Etat en tout cas du pouvoir.

« Les ruines des medias du pouvoir »

Souvent, le ministre de l’intérieur, Mohamed Daoud Kiki, le ministre de la défense Oussoufa Mohamed Belou, ministre de l’économie Houmed Msaidié, le Garde des sceaux Mhamed Housseine et tant d’autres, tous des notables du  pouvoir des khmères rouges comoriens brigades de colonel Azali, préfèrent les petits medias de poche aux médias qui leur servent de cheval de batail. Se lit aussi sur le paysage des points de presse ou des conférences de presse auxquels les petits médias privés sont à foison conviés. Le mépris de ce régime à la radio et télévision ORTC, au sein desquelles, ils disposent des griots, des serviteurs, des exécutants… est bien enrageant. Comment osent-ils abandonner cette chaine qui devrait être la chaine nationale… en lui privant de son aliment équilibré. Ceci ne peut être que les interviews des hommes du pouvoir, moment où ceux qui ne sont pas dans le pouvoir n’ont pas accès. ORTC, un cadavre tué par Boléro, est morte.

Said Yassine Said Ahmed

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