L’EFFROI DU MOIS DE MAI AU SEIN DE LA DICTATURE, RISQUE D’ECLATER LE PAYS.
29 avr. 2021Ce pouvoir des intrigues, est bien épaulé pour mieux effectuer les atrocités par Mme Sittou Ragda Mohamed avec sa machine patronnée par colonel Assoumani, la CNHIL. Ce qui arrive à Obeidilah Mchangama mérite une réflexion. Le CNPA (Conseil national de la presse et de l'audiovisuel), inquiète par son silence à moins que cette structure ne considère pas Oubeid comme journaliste. Dans ce cas, on attend l’amusement de Mme Sittou. Les arrestations à tout moment sans mandat d’arrêt ni cause adéquate, ses incarcérations sans procès ni enquête… qu'Obeidillah Mchangama fait l'objet, pèsent lourd. Cette brigade au pouvoir s’amuse avec la vie des comoriens. Ce pouvoir prend Obeidillah Mchangama comme un Playmobil, donc joue avec sa vie. Un pouvoir qui est tout sauf humain. Personne ne s’est jamais habitué à la prison, ne serait-ce qu’en une seule nuit. Donc ces arrestations que le pouvoir prend pour fantaisie n’amusent pas des gens et des vies. Seulement, illustrent l’enracinement de la dictature qui ne fait que tuer et emprisonner les citoyens comoriens. Des arrestations qui s’opèrent quand cette brigade veut cacher une affaire ou veut provoquer une autre. Ils se font plaisir de détruire des vies et des personnes…
« L’effort du mal »
Des éléments forts en imitations, mais dommage, ils n’imitent que le mal. Forts en invention, mais quand il s’agit de créer un climat nocif en sa faveur. Le comportement adopté par le régime en place aux Comores dégage des signes de surmenage. Un pouvoir absolu sans partage depuis cinq ans, mais il stagne dans des démarches animées d’un esprit maléfique pour un éventuel pouvoir et non pour équilibrer le déjà présent, le pouvoir usurpé. Sinon, une chose est sure, cette tyrannie est bien démoniaque. Donc le sommet est atteint par une maladie incurable, dont une paranoïa démesurée. Un président paniqué, en quête de reconnaissance, des ministres déboussolés et des députés fuyant les regards du peuple. Il y a aussi des directeurs généraux et des privilégiés du pouvoir aussi en permanence contrariés… dans le fond car tous dans la crainte que climat qu’ils sèment aux comoriens ne leur est pas favorable dans le temps qui vient. Mais cela n’empêche pas à cette équipe de bomber les torses face au peuple, pour l’impressionner, comme quoi elle dispose d’un pouvoir.
« Sittou et sa carte au guillotineurs »
Et pourtant tous se concentrent dans les mains d’un seul homme, colonel Assoumani… Ce trop, engendre les assassinats, les arrestations arbitraires, les tortures dans les prisons et les camps militaires… leur faveur. Les plans, les ourdis… pour tuer, pour infliger la damnation aux comoriens… La responsabilité de Mme Sitou, président du droit du pouvoir, est la même que celle de Ousssoufa Belou, Houmed Msaidié, Miroidi, Djaffar Salim... en matière d’atrocité. Son penchant au régime contre la population, est une caution pour que celui-ci continue ses effets pervers. Sinon ce jour, la sortie médiatique de la machine qu’elle gère est une épreuve. Si le message de la CNHIL envahi d’arrogance et de mépris, sur le cas de Bobosha, est une indécence. Sittou qui se positionne pour le pouvoir, ignore le rôle devant être sien, donc une neutralité pour le bien du peuple. Mais pourquoi est-elle la seule qui voit leur victime Bobocha ? Prenant position en taclant les opposants sur le cas Bobocha. «… c’est une première réponse de notre part aux donneurs de leçons. Il y’en aura d’autres. Si un avocat n’est pas en mesure de s’imposer pour voir son client, il doit changer de métier tout simplement au lieu de dénigrer la CNDHL ». Quelle inadvertance, quel dédain et quel manque d’élégance face au peuple comorien ! Sittou se positionne avocate du tyran… et ignore la notion humaine.
« Les séparatistes d’Azali pour faire éclater Anjouan »
Ce pouvoir qui est endiablé par le mois de mai avec la confirmation de Houmed Masaidié, lors de la livraison du menu de leur conseil de ministre. Bizzare. En tout cas, c’est clair. Quand un tyran tue, emprisonne, opère des chasses à l’homme, il n’y a que la paranoï qui entame le cœur. Houmed Msaidié a essayé la terreur à l’égard des gens qu’il ne voit ni qu’il n’entend pas. Mais comme une, conscience coupable n’a pas besoin d’un accusateur, la brigade s’accuse. Dans ses visées, le but est de provoquer un grand désordre pour que l’on parte à une confédération des iles. Une méthode qui permettra au colonel Assoumani de faire Ngazidja son petit royaume. C’est d’ailleurs pour cela qu’il a choisis les séparatistes de l’ile de Johana pour y semer la terreur, qui puisse déboucher à un soulèvement. Sittou, Salim Hafi, Djafar Salim Sarkozy, Miroidi, Cdt Abdallah Salim… pour qu’Anjouan s’éclate afin de plonger les Comores dans un apocalypse. Le pétrole produit ses méfaits.
Said Yassine Said Ahmed
COMORESplus