Par Said Yassine Said Ahmed

« Que celui qui veut un pouvoir vienne voir Assoumani Azali lui donner un petit bout ». C’est avec cette phrase du désormais l’ex-conseiller 3D, le plus intelligent de l’Univers, l’Ambassadeur, grand dictionnaire de la diplomatique et des mœurs de ce monde et de L'au-delà que ces lignes s’entassent. Heureusement que ce super intelligent n’a jamais été ministre pendant sa jeunesse. C’est la tronçonneuse qui aurait été utilisé comme sentence. Au cours de son entretien avec le journaliste de pair, Hamada Hamadi, était en quête de sa faculté. Et c’était visible. L’homme connu avec sa plume qui n’est comprise que par lui-même, était cerné avec grande débandade. Hamada Hamadi n’arrivait pas à différencier pouvoir, en tout cas régime et Etat. Et drogué par le pouvoir, pour le désormais ambassadeur, l’Etat c’est Assoumani Azali. Pour lui, Assoumani c’est l’Etat, le démon, le Dieu… le « Sakaratul Maut », le « djibrilu », le « maliki » … et le détenteur de l’Univers. Une arrogance disproportionnée qui a fait de lui un bouffon de la cour de Befuni, où le sang des innocents sont réglé quand et où va-t-il couler.  Passons.

« Dans l’entretien, l’absence de la pudeur »

Lui, qui dans son interview n’avait pas de cesse d’évoquer le mot religion musulmane et mœurs comme ciment qui lie les Comoriens. Lui qui, a oublié que « la pudeur est un des piliers de la foi ». Etaler l’intimité de la femme du gouverneur Salami Abdou, un de leur otages, donc un de leurs prisonniers politiques en tout cas leurs victimes, c’est plus qu’une transgression aussi dissolue. Que cherche l’intimité couvrant le lit conjugal du gouverneur Salami et sa femme, dans cet étalage de mensonges et d’indélicatesses ? Une attitude qui témoigne la déshumanisation du pouvoir et aussi qui tente de déshumaniser les Comoriens. Sinon ce mercredi 15 septembre 2021, c’est le tour de cet ex-conseiller 3D, le désormais ambassadeur, super diplomate d’intégrer la brigade peinte en sang, la CRC. Il gagne la confiance d’Assoumani le tyran à force de grincer ses dents de méchanceté, de mépris au peuple et des menteries, comme Führer : intègre le NSDAP (parti nazi) d'Adolf Hitler en 1923, lequel lui engage une confiance absolue.

« Il frappe le comorien de l’étranger »

Au mépris de l’humain, du comorien, des mœurs… Hamada Hamadi banalise les assassinats orchestrés et réalisés par colonel Assoumani Azali depuis 2016. Normal si cet homme et ces hommes crachent dessus les Comoriens, car la notion humaine n’a pas de sens chez eux. Avant tout le pouvoir pour s’enrichir. Mais toujours les questions ne cessent pas de tomber. Comment vont être ces individus une fois que ce pouvoir dévastateur prendra fin ? Conscient que les Comoriens n’aiment pas cette brigade et son chef Assoumani Azali, le désormais ex-conseiller 3D, et désormais ambassadeur, peine de trouver quelques alibis. Il accuse la diaspora, notamment les enfants de « mabedja » de tentative de renversement… tout comme son chef et s’attaque aux comoriens de l’étranger notamment de France. Dire que le comorien vit en Paix, n’est pire mensonge que cela. Celui qui a tué s’appelle criminel, celui qui a volé s’appelle voleur… En tout cas depuis l’arrivée d’Assoumani au pouvoir, les tueries, les vols, c’est lui et son entourage. Passons. Même un peu plus avant d’ailleurs. Sa gouverneure l’a illustré, en disant qu’Assoumani Azali aille s’expliquer sur son vol de 14 milliards. C’est un regime des criminels car, ils ont fusillé Faiycal, Salim Nassor, Moutu, Gazon… et torturé à mort Bapale et tué Abdoubakar Mdahoma. Donc des tueurs, voleurs.

« Une dictature avouée »

« Cette délégation de l’Unité Africaine ne fera pas ce que colonel Azali ne voudra pas », disait-il lors de son entretien de pair. Un passage qui confirme la tyrannie mais sortie de l’inconscience. Et si l’on ne le savait pas ? Encore c’est avec irrespect au peuple que ces mots sont tombés. Que peut-on comprendre de ce passage « respiration démocratique ». N’est-ce pas un aveu ? N’est-ce pas qu’ils acceptent que les Comores souille sous la chaleur de leur oppression et de leur injustice ? Les assassinats, les emprisonnements et les arrestations. Avec les assassinats œuvrés par Assoumani Azali et son pouvoir, Hamada Hamadi qui passe quotidiennes près de chez la mère de Hamada Gazon et de celle d’Elarif, continue à prendre le peuple pour un objet. Donc la chosification des Comoriens. Le pouvoir d’abord.

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