Maintenant qu’Ibrahim Ali Mzimba parle politique sans voile, est-il toujours un politique avec son parti PARI ou ça boucane quelque part. En tout cas « l’argent n’aime pas le bruit. ». Le concret dans les analyses, peut être aussi dubitable. Le dialogue national selon Ibrahim Ali Mzimba, ne peut être ni légal ni politiquement réussi, sans qu’Assoumani Azali respecte certaines conditions, exigées par la circonstance, comme les préalables posés par l’Unité Africaine. Sur la forme, oui, une vérité sans faille. Mais venant de l’homme, c’est suspect. Lui qui légitime ce pouvoir usurpé et maudit par tous les Comoriens. Sinon, tout a un début.

« L’illégitimité d’un dialogue légitime à la Mzimba »

Le dialogue en soi, pour l’instant, ne devrait pas avoir lieu sous-couvert du Colonel Assoumani. Même, l’avoir est une bonne chose. Que cet instrument soit administré par colonel Assoumani, c’est bien creuser, poser un jalon sur l’illégitimité. Donc le passage comme « colonel Assoumani doit être acteur… » n’a rien de légal. L’idéal, Colonel Assoumani devrait être invité comme tant d’autre. Que l’on se rappelle la table-ronde du lendemain de la mort du président Ahmed Abdallah Abdérémane en 1990. Une table ronde au tour de laquelle, toutes les couches. Sociales, politiques et autres et j’en passe, sans moindre ingérence du gouvernement intérimaire du feu Said Mohamed Djohar.

« Peut-on croire aux mensonges indubitables »

Colonel Assoumani qui est un usurpateur de pouvoir, ne peut pas échapper à un homme de droit, si bonne foi est de mise. Sinon, continuer à le considérer chef d’Etat, il n’est pur indélicatesse et outrage au domaine juridique que cela. Surtout quand cela a comme acteur, un homme de droit, disons-le. Quand l’enfant de Mbadjini, croit au mot « renforcement démocratique, ou de la démocratie », peu importe tout se lit comme fausseté. Depuis quand on renforce quelque chose qui n’existe pas ? Tout le monde croit sans doute à l’illégitimité d’Assoumani, mais la sentir est diffèrent. Une illégitimité illustrée par la « tape tout » et les oscillations récidives.

« Hors toge, Me Mzimba, plaide… pour une justice »Quand Ibrahim Ali

Mzimba parle de l’ajustement du domaine, qui fait saigner le peuple dont la justice, il se lit tout sauf convenance de l’homme. N’a-t-il pas été bâtonniers au palais de Mbuzini, durant un bon moment ? Et bien dans ce régime qui tue, qui opprime, qui méprise… ?  Surtout que tous dans cette justice se concentrent aux mains du président. Et durant cette période, où était logé, son mot, cette bonne parole de bonne foi et de bon patriote ? Evoquer le terrorisme, aux îles Comores, donc parler d’un problème qui n’est pas encore d’actualité, c’est un aveu, de faiblesse. Diversion on peut-dire car le plus grand terroriste est déjà sur le sol comorien, colonel Assoumani. Son voyage à Mozambique il y a quels moi, s’échappe des coulisses du pouvoir.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

 

 

Retour à l'accueil