Par Said Yassine Said Ahmed

Trois ans sont déjà écoulés mais ici on respecte le contrat. Trois depuis que l’ancien chef d’Etat comorien Ahmed Abdallah Sambi est toujours dans le sinistre cachot. Tout le monde est dans la clarté que les raisons avancées pour sa réclusion, dont l’argent de la citoyenneté économique, sont un prétexte insidieux. Il faut un grand degré d’ignorance pour que l’on puisse bien croire à cela. Et tous les voyants sont au vert… pour que chaque comorien et toute personne qui s’intéresse des Comores puissent comprendre que c’est une question méchamment politique, dosée d’une mauvaise foi d’Assoumani Azali et compagnie contre l’homme qui a fait ce qu’il est aujourd’hui. Sans doute ce camps du pouvoir usurpé, rempli des traitres et des vindicatifs… et qui n’ont aucune pensée que la tune, ne surprend personne quant aux traitements animal réservé à Ahmed Abdallah Sambi depuis qu’il est enfouis en otage dans un tombeau ouvert.   

« La force du mal »

Il est clair que les complices d’Assoumani Azali pour anéantir Ahmed Abdallah Sambi, dans cette sinistre scène aussi entortillée font un paquet. Commençant par ses anciens alliés comme Ahmed ben Said Djaffar, Abou Achirafi, Djaé Ahamada Chanfi, Sounhadji Athoumane, Mohamed Daoud Kiki, Abou Oubeid, Mohamed Oussein Djamalil’layl et consorts. Il y aussi certains pays dont la France, l’Arabie saoudite, les Emirats Arabes-unis… Les tous veulent rendre les Comores en poudre, en le plongeant dans une guerre civile en utilisant l’homme qui n’a rien appris que dans l’école de guerre. Sans doute là où la loi ne passe pas, la stratégie est arme qui s’utilise. Donc stratégie de démolition d’un Etat et d’un homme. Ces heure-ci c’est Sambi qui est victime de cette clique, mais dans un avenir proche, c’est bien le pays en général. C’est-à-dire les Comores qui ces derniers temps sont rendues presque inexistant par le régime d’Assoumani et sa bande, sous caution de la France, l’Arabie saoudite et les Emirats.

« Le pétrole Comorien et la diplomatie aux enchères »

Un pétrole qui commence à faire ses effets néfastes avant son forage, commence à embraser tout un peuple avant qu’il ne soit exploité visiblement. Cet ancien Raïs, qui avait délimité les zones des Comores en matière de pétrole, devient un élément à abattre à tout prix. Et avec Assoumani Azali, le pétrole s’occidentalise en se canalisant vers l’île Mayotte qui décide de rester française. Un échange contre le pouvoir. Le travail fait par Mohamed Souef Elamine, lorsqu’il était ministre des affaires étrangères, dont un document tissé en 2018, dont un nègre se cache dans l’Afrique de l’Ouest comme missionnaire et l’accord de partenariat au prix de 150 millions d’euros signé en 2019, manifestant la francisation de Mayotte, constituait un déluge des eaux comoriennes, donc endroit où s’étende le pétrole Comorien. Tous ceux-là se rajouté du voyage d’Assoumani Azali au Mozambique, pays avec lequel, les Comores ont une zone commune de Gazière. Quand la question de sécurité de la zone a été citée comme sujet des discussions entre Assoumani Azali et le président Mozambicain Felipé Nyusi et dont un accord devrait être signé trois après et que ça n’a jamais été fait, tout se solde par un mensonge… la raison de ce voyage est autre. C’est d’aller implanter un souci jamais existé aux Comores, dont alimentation du terrorisme. Le comorien n’est pas dupe.

« Pouvoir des sans foi ni lois au détriment d’un peuple »

Une structure minoritaire qui ne vit que par des sacrifices pour s’enrichir… famille, membres du gouvernement, directeurs, députés…, une grande rupture entre ces individus et la population qui agonise depuis cinq ans et demi. La chosification et l’animalisation d’Ahmed Abdallah Sambi par le régime en place et certains comoriens pleins d’ingratitude, est le summum de la bestialité. Les paroles et le cœur serré de Houmed Msaidié, l’homme qui se venge de Sambi parce qu’il a refusé son entrée dans ses gouvernements, servent d’exemple. Ce Houmed Msaidié, qui tire de la tune dans ce contrat des passeports avec la société LICA qui remplace Comoro Golf-holding. Sans doute avec l’argent des Passeports, Houmed Msaidié aurait pu rembourser les plusieurs milliers d’euros empruntés lors des campagnes électorales de 2016 auprès des riches étrangers. Hier, c’était le politique, aujourd’hui ça commence par les citoyens qui sont sacrifiés pour une longévité du pouvoir avec des assassinats, des viols sur des mineurs, des enlèvements insolites, un pays au cafouillage. « Ngaridjo hurehemu hudjadji ».

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