Par Said Yassine Said Ahmed

Le Ghana, grande puissance footballistique, est mis à terre ce mardi 18/01/2022. Trois buts à deux pour les Comores, est une victoire en or pour une équipe qui franchit pour la première fois, la Cour de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations). Cette victoire est historique. Première participation à la CAN et une éventuelle admission en huitième de finale avec grande performance, les cœlacanthes, football comorien, font la fierté de tout un peuple, toute une nation. Comorien de l’intérieur comme de l’extérieur. L’exploit des cœlacanthes est là. Battre le Ghana avec grand talent et record. Dans l’histoire du football africain, le Ghana est un grand acteur. Et battre un grand acteur en gardant la vivacité, c’est de réaliser une tâche de façon aussi noble. Ceux qui connaissent le football africain, le Ghana a remporté la Coupe d'Afrique des Nations à quatre reprises. N’est-ce pas une baleine footballistique ? Depuis la création de la compétition africaine de Football en 1957, le pays de Kwame Nkrumah devient quatre fois champion d’Afrique.  En 1963, le Ghana a arraché la coupe contre le Soudan, score 3 buts à 0. Puis en 1965, il a battu la Tunisie, pays organisateur. Un intervalle ; en 1978, le Ghana a écrasé l’Ouganda, et remporté la coupe. Enfin, en 1982 contre la Libye, le Ghana sort vainqueur. Les Comores, ce petit pays, plein de valeur dans plusieurs domaines, a su s’imposer contre un géant du football africain.

« Contre vent et marée, la victoire est arrachée »

Une victoire méritée et qui n’est pas surprenante. Bien sûr des hauts et des bas, dans ce monde rempli de mystères et d’imprévus donc le monde footballistique. Les Cœlacanthes ont pu confronter les vagues pour une éventuelle qualification éprouvée. Huitième de finale pour les Comores, ce n’est pas une qualification moindre. Le peuple comorien est reconnaissant de l’œuvre de ses enfants et est aussi redevable. L’avenir est prometteur. Pour ceux qui ont une culture footballistique, ont pu remarquer que les Comores ont joué contre le Ghana et l’arbitre. Deux adversaires à battre. Mais avec la force du désespoir, l’espoir est né puis a accouché de la victoire. Des trophées. Cette soirée du 18 janvier 2022, ouverture du score par son but magnifique, Ben El Fardou a été couronné du trophée, donc élu meilleur jouer du match Comores-Ghana. Ici donc, les cœurs clament un but historique, qui est le premier d’ailleurs dans cette compétition. Cela après le trophée de Salim ben Bwana, du vendre 15 janvier, le héros de ce jour-là. Quand on rend à César ce qui appartient à César, merci aux Cœlacanthes et en particulier Kassim Abdallah, étant le premier à décoller de la Métropole pour maintenir cette équipe nationale, qui devient une fierté d’un peuple, savoure les fruits à leur saison. Nul n’est meilleur dans la vie que de voir son rêve se réaliser.

« Que le football comorien soit football »

Alors, que les affaires quittent le football comorien afin que les victoires s’éternisent. Faire jouer les compétences, l’efficacité et le mérite. C’est ceux qui doivent être gratifiés, afin de permettre à la victoire de venir sous les murs comoriens. Il faudra aussi casser ce tabou… donc des affaires dans le Football comorien, car cela ne pourra pas faire des bons lauréats. Il faut donc du professionnalisme, de la performance et des atouts car le chemin est si long et si admirable. Que les affaires ne rendent pas le chemin des Cœlacanthes si épineux ni rocailleux. Cette équipe, ce football… sous tutelle d’un domaine vachement délaissé aux Comores, en tout cas le sport, doit être occupation de chaque comorien. Les contributions sont multiples. Que les Cœlacanthes visent haut, la gloire sourira les iliens. Cette victoire qui, en réalité fait mal à Assoumani Azali, la voulons perpétuelle. Oui, elle fait mal à l’homme contre le bonheur d’un pays et contre tout qui existe. A comprendre que la poussée de cette équipe obligera à l’homme de financer une partie pour qu'elle se maintienne debout, alors que cette manne, serait enfouis dans la poche de l'homme au sourire amer et celles de ses proches. Merci, aux héros pour cette victoire et pour cette mise à mal à l’homme Assoumani, contraint d'afficher une joie à contre cœur et  avec un cœur brisé par cette victoire.

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