Failli à sa tâche depuis six ans, Beit-salam tombe du haut. Le mauvais boulot du Castel, ne peut être enjolivé par des selfies ou des petites vidéos de la dernière heure. N’oublions pas qu’il y a six derrière lui, le cabinet d’Assoumani aurait mieux fait pour soigner l’image de leur son chef qui lui paie sans compter. Quand un chef n’écoute pas ses conseillers, c’est là où la démission de ces derniers s’impose. Comme le fanatisme de nous, comoriens jouer sur des sentiments des autres et des paraitres, certaines âmes sont sensibles aux remarques, aux critiques, aux interrogations et aux demandes de vérité. Où est le mal si l’on dit un chef est malade ? Il serait intelligent de l’avoir avouer pour que l’on prie pour lui.

Seulement la présidence, Beit-salam en tout cas, au lieu de conseiller et de fabriquer un bon comportement, une bonne posture… à son chef, Assoumani, ce Cabinet n’a pas de cesse de l’enfoncer davantage à chaque lever du soleil. Depuis les assassinats en flot, passant par le théorie des complots… maintenant c’est de jouer avec la santé de l’homme.   Satisfaire à des caprices, ce n’est ni amour ni professionnalisme. Qu’est-ce qui couterait aux conseillers d’Assoumani s’ils lui disent de se reposer, au lieu de forcer une allure qui se lit faux ? Comment un cabinet plein d’experts et de talents, se laisse ridicule de la sorte ? Donc au lieu de prendre ses tâches en main, de se responsabiliser au sérieux, il se met à répondre aux réseaux sociaux qui affirment la maladie de leur chef.

« Une communication non convaincante »

Ce qui est relaté par les uns et les autres ne viennent d’autres qu’à ses proches. A partir de ses discours, tout se voit. Un chef Assoumani qui parlait sans rien dire de plus de 45 min et maintenant qui n’arrive à faire même pas 10 min de jase, il y a de quoi à s’interroger. Déjà le raté du discours annuel pour souhaiter aux comoriens bons ramadans, est un signe. D’autres preuves se voient. Exemple : quand il était au marché de « Noël du pouvoir », au Rotary, il y a quelques jours, trois minutes et deux secondes, lui ont suffi à contre cœur pour perdre haleine. C’est déplorable qu’au lieu de penser aux choses sérieuses, Beit-salam et son Gourou, perdent tout leur temps à préparer une communication non dissiasive. Cela ne convainc que les neiges ou adeptes. Et même ceux-là, ils savent là où se repose la réalité de la situation.

Pour la suivie de ses traitements, Assoumani devrait partir au Maroc après en avoir interrompu un, il y a presque un mois. Mais apprenant que certains de ses semblables tyrans africains, en l’occurrence Makky Sall et Alassane Ouattara, se rendent en promenade en Arabie saoudite, Assoumani a vite improvisé un voyage de figurine et pour essayer de dissuader ceux qui témoignent sa fatigue incessante avec des preuves qui se lisent. Les comoriens ne sont ni dupes ni benêts. Que le bon Dieu donne de la santé à Assoumani pour répondre à la justice populaire. Et longue vie à lui pour qu’il subisse ce qu’il fait subie le comorien. Non seulement que Beit-salam joue avec la santé de leur chef mais aussi avec le destin des Comores.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

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