C’était à la Duchère dans le neuvième arrondissement de Lyon, que l’exposé sur un livre a eu lieu. Ce Samedi 7 mai 2022, vers 15h, Mohamed Abdulhamide, ancien proviseur au Lycée de Moroni, ancien ministre des Comores, a tenu un exposé sur son livre intitulé « Le dernier Voyage de Maïssara ». Un public attentif devant lequel, l’auteur se trouvait. Un moment de concentration, d’émotion et de découvertes. Découverte sur l’auteur, Mohamed Abdulhamide, qui est un homme discret et taciturne, et surtout découverte sur le personnage principal et à qui le livre est consacré… Mme Maïssara, qui est la défunte femme de l’auteur. La présentation a été courte de métrage et de temps mais longue et large de sens. « Le dernier voyage de Maïssara », un livre dans lequel sont stockés, l’amour, la patience, la reconnaissance, l’humanisme, les valeurs… et la perte d’une personne chère et valeureuse… Ces heures, là, furent d’une grande école.

« Le contenu »

Un fond qui étale un séjour de souffrance, d’assistance et de reconnaissance en Sud-Afrique. Un séjour débutant par une surprise, portant de mauvaises nouvelles. Maïssara est partie avec son époux, Mohamed Abdulhamide pour un contrôle médical en Afrique du Sud. Et le pire s’abat sur ce couple. Une mauvaise nouvelle, donc pire que ce qui devrait être attendu dans ce contrôle. Et surtout que la fin de la vie d’un être cher pose soudainement son frappe. En tout cas, un exposé, plein de sens et par lequel, l’audience a beaucoup appris. Une leçon de vie. Lisant le livre « Dernier Voyage de Maïssara », l’expression nul n’est prophète chez soi a du sens à l’immédiat. Maïssara, une personnalité, une fonctionnaire internationale, donc une cadre de l’OMS, connue et reconnue par les siens du monde entier. Sa disparition est une perte tragique non seulement pour sa famille, mais pour la ville d’Ikoni, les Comores et le monde entier surtout celui de la santé.

« La fondation Maïssara »

Enfin, le public a été éclairé par le bref exposé sur ce livre, et une initiative salutaire a été clairement annoncée. Il est créé une « fondation Maïssara ». Cette fondation est incarnée par la famille du défunt, et doit bénéficier des efforts et des contributions de tout un chacun afin que ce projet puisse être une réussite. Ce faisant, l’argent qui sera récolté dans la vente de ce livre « Le dernier voyage de Maissara », est destiné pour une construction d’un puits, tenue par la fondation Maïssata. En tout cas, la bonté et l’importance de Maïssara Abdulhamide, connu localement sous l’appellation de Maïssara Ai Mfaoumé, ont trouvé le lieu idéal pour leurs conservations. Mohamed Abdulhamide, avec sa patience, son taciturnité et sa dévotion… a par ce livre sien, immortalisé l’immortelle. Maïssara, « mngu namrehemu » yamlaze pvema ».

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

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