L’AUTOPSIE DE L’EMERGENCE D’AZALI AUX COMORES

Après 47 ans d’un pseudo indépendance des Comores, le peuple Comorien est toujours à l’attente du Messi qui sortira le pays de l'obscurité,  de la corruption, de l'injustice et surtout de la misère. L'arrivée de monsieur Azali après un échec cuisant dans son premier mandat, les Comoriens ont cru que pendant plus de 10 ans que Mr Azali a quitté le pouvoir, son retour sera du pain béni, un sauveur. Nombreux sont ceux qui ont cru qu'avec l'âge, l'homme a pris conscience de ses erreurs et qu'il atteint une certaine maturité pour se racheter. Malheureusement, c'est toujours le réveil de la médaille. Mr Azali a trompé tous les Comoriens car en vérité toutes les années qu'il est resté dans son mutisme, sa seule pensée était comment se venger à son peuple ? Sa chanson d'émergence n'est que de l'utopie car il n'y a aucun projet en lui. Pire avec son arrogance il refuse de faire de la continuité pour suivre les projets qui sont sur les rails. La haine à son prochain aussi, fait de lui un homme mauvais.

« La phobie des projets de ses prédécesseurs.»

Les deux ex-présidents ont débuté des projets pharaoniques pour (hôpitaux d'Anjouan, projet pêche, projets de citernes à Mohéli etc.), certains ont connu des réalisations.  Cela était dans le but de redresser petit à petit les Comores, qui pendant longtemeps sont abonnées sur les bancs des retardataires. Mais avec l'arrogance de Mr Azali Assoumani aucun des projets qui sont mis en route qui tient debout, sauf les seuls réalisés avant son arrivé au pouvoir. Pire aussi, lui il n'a aucun projet sauf pour son encrage au pouvoir. Tant pis pour ceux qui croient en lui car ce sont eux qui auront des comptes à rendre devant Dieu dans ce sens comme lui. Et heureux malgré l’usure de la lutte, nous qui ne croyons jamais à ses idées utopiques, obsolètes car nous sommes épargnés n’ayant pas contribué à la ruine totale de notre pays. Chacun aura son compte à rendre pour le bien de sa propre famille et la gestion du pays. Alors ceux qui croient à l'émergence qu'ils nous disent ou montrent les signes de cet développement. Un bon lecteur est celui qui fait la moitié de son livre.

Ahmed ISSA

COMORESplus

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