COMORES, PENURIE DE RIZ, PORTE VERS LE « MONGO WA NANE », (GRANDE FAMINE)

Les maux sont multiples. La misère s’accentue. Le préfet de la France aux Comores le fitnocrate Assoumani Azali, avec la complicité de la France, met la population comorienne dans une cocotte minutie et la tue à grand feu. Rappelons-nous de l’Ethiopie de Mengistu Hailé Mariam, de la Somalie de Siad Barré, du Soudan d’Omar El-bashir… tous ces pays embrassés par la famine et la guerre alimentés par les occidentaux. Cette fois, les Comores s’habitent des vieux habits du continent : Tyrannie, viols, vols, liberticide… et famine. Et dans tout cela, les autorités au pouvoir sont toujours dans leurs fêtes et le deni de la réalité.

Depuis plusieurs semaines, l’archipel des Comores est frappé par une soudaine famine, inhérente de la pénurie des denrées de première nécessité. Comme c’est un pays qui importe 90% de ses produits de consommation quotidienne, les autorités prennent la crise dans les pays riches pour alibi. Et pourtant un ministère de l’agriculture, y existe. Et ces derniers jours c’est le summum de l’idiotie et de la cruauté du pouvoir en place aux Comores. Il y a quelques jours, trois enfants à bas âge seraient morts de faim à Nkoni-djodjo Anjouan. Dans les rues d’Anjouan des corps s’allongent, n’ayant rien à mettre sous la dent. Tandis que les Comores traversent le « Mongwa nane de 1888 », les joyeux du pouvoir, s’amusent en selfie et dancings. Entre-temps, le service de communication de l’ONICOR, la société Riz des Comores, n’a pas de cesse de louer des efforts contrefaits du premier pillard des Comores de ces derniers moments Mr Miroidi Directeur général de cette maison riz, quand il annonce la venue des cargaisons de Riz. Comment est-il facile de croire, moment où après déchargement, un sac de Riz est vendu à un pour deux personnes, donc deux familles. Depuis ce mercredi 07/09/2022, la situation émanant de la pénurie du Riz se complique à l’ile comorienne d’Anjouan. Des échauffourées entre la population de l’ile et les forces de l’ordre en composition des polices, gendarmes et armée. Quand on assiste à des déchargements des sacs de Riz au port de Mutsamudu sous la haute surveillance de l’armée, c’est que la peine atteint à son apogée. Et dans les fonds fin de l’ile le riz cause des blessés par balles et grenades.

« La théorie de complots, l’art du pouvoir »

Quant à cette situation, personne n’a le droit d’être dupe ou de ne pas être informé. Anjouan n’est pas à sacrifier. Toujours Assoumani Azali, dans son esprit de division, ceux qui dirigent l’opération de tassage à Anjouan au niveau de sa milice, sont des wangazidja. S’ils sèment le massacre à Ngazidja, des Anjouanais à la tête de la milice. Et vice-versa. Cet après midi de ce jeudi 08/09/2022, dans la clandestinité une réunion se tiendrait à la Mairie de Mutsmudu entre Djafar Selim Alloui  ministre d’Assoumani, Nourdine Midiladji, probablement Miroidi et tant d’autres pour exécuter le plan spécial régime : Reproduire le même scenario que celui de Mahamoud Salim Hafi contre Salami Abdou d’il y a trois ans. Donc fabriquer au pif des accusations à des jeunes comme meneurs des échauffourées à Mirontsy et à Mutsa… Tout ce scenario est pour montrer à Assoumani Azali, qu’ils ont l’ile d’Anjouan dans leurs poches. Bientôt des arrestations inattendues auront lieu.

« La cause de la crise »

Et si l’on s’interroge sur l’origine de cette crise ? Donc c’est la mauvaise gestion du Covid-19 qui a été à la fois sanitaire et militaire. Une situation profitée par les hauts du pouvoir pour s’enrichir, donc par la misère du peuple. Les aides, les hausses des prix… un temps au climat pernicieux. Sinon, le plus important à savoir sur cette situation ; les refus des banques comoriennes de prêter de l’argent à l’ONICOR pour faire les commandes de riz. Cela à cause de l’escroquerie de son DG Mr Miroidi, un des grands larrons des Comores d’aujourd’hui. ONICOR n’arrive pas à honorer ses dettes. Ce faisant, les banques refusent d’enrichir Miroidi et Assoumani Azali, son mentor. Depuis que cet individu est à la tête de cette société, les banques souffrent des non payement de dette par l’ONICOR. Sinon suite à ces refus, l’ONICOR s’est dirigée envers des commerçants, pour des prêts, mais ceux-ci, étant eus à plusieurs reprises par cette société, ils refusent.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

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