IDI BOINA ET MOUIGNI BARAKA, ONT CREE LEUR PARTI FITNACRATIQUE A NTSUDJINI

Ces fitnacrates comme colonel Azali, qui veulent nous gouverner, ont créé leur parti qui n'a pas encore de nom au service du colonel. Sans réponse mais quelques lignes sur quelques mots dans les discours lors du rassemblement mi-CRC, mi-RDC du mercredi 21/09/2022 à Ntsudjini ha Mgongwa. Les Comoriens bien veillés, ont bien compris. Il n’est illisible pour personne, un parti politique dont le bouton de commande se trouve à Beit-salam est créé à Ntsudjini, ce mercredi 21 septembre 2022. Comme s’est bien dessiné, Mouigni baraka, ne s’est jamais inquiété de la tyrannie aux Comores. Il allait partout où il voulait, il faisait ce qu’il voulait. Aujourd’hui, il est le chef de l’opposition choisi par colonel Assoumani Azali. Depuis fin 2016, début 2017 aucun comorien opposant le régime tyrannique en place aux Comores n’a le droit d’organiser une rencontre, un rassemblement… sur le sol comorien. Les milices de la tyrannie les étouffent avec des intimidations, des arrestations, des violences... Sauf ce mercredi à Ntsudjini où un rassemblement de près campagnes de 2024 a bénéficié de la caution du pouvoir.  Aux yeux des conscients, c’était un meeting du pouvoir en place sous couvert une opposition. Passons. Donc rassurés par le colonel Assoumani Azali, le président du parti RDC, Mouigni Baraka et le représentant de la CRC, Idi Boina, ont réussi à leur meeting à la place Singani de Ntsudjini. Un rassemblement d’alliance RDC-CRC. Evoquer Tocha Djahar comme allié, c’est une répétition. Tocha qui souffre du mal de salaire depuis, donc souci sont les rappels de son salaire parlementaires, le reste, il s’en tape les reins. Mettons-le de côté. Passons.

« L’insulte à la dignité et la politique du ventre »

Nombreuses sont les consciences des Comoriens trahies par Idi Boina et peu sont ceux qui étaient trahies par Mouigni Baraka, déjà connu par ses mystifications et sa fourberie. Sinon des insultes à certains dignitaires africains ont été exhalées par Mouigni Baraka, en comparant son cas dont la trahison avec ceux de Laurent Gbagbo et d’Henri Konan Bédié, ces hommes honnêtes de la Côte d’Ivoire. Ces derniers ont marqué leurs empruntes positivement sur l’histoire du continent et celle de la Côte d’Ivoire. En tout cas, les Comoriens ne sont pas dupes. Ils ont compris qu’envoyés comme cheval de bataille du colonel Assoumani Azali pour émietter l’opposition, moment où ce tyran est sans doute affaibli, ces deux parjures ne peuvent être aux yeux des Comoriens que des anti-peuples. Sauf le bruit des bottes à Ntsudjini, mais l’argent n’aime pas les bruits. Quand ce binôme Mouigni Baraka-Idi a été promis une opposition codifiée à la Assoumani Azali, donc une opposition béni-oui oui, avec un salaire, un logement, une voiture et tous droits au détriment de la vie du comorien, la bousculade vers Beit-salam a été inéluctable. Les mensonges à la place Singani, ont illustré le cas. Ces mauvais génies qui se placent narquoisement dans le cœur des problèmes du comorien, dont l’artisan est Assoumani Azali et qui se constituent en dernière minute en croque-morts, sont les Bulldozers qu’Assoumani envoie pour tracer sa route vers sa victoire de 2024. Passons.

« Ces mercenaires au service d’un colonel tyran »

Un meeting bourré de mensonge et du mépris envers le comorien. Des Kamikaze envoyés pour semer de la pagaille chez les Comoriens, donc commençant par l’opposition. Le parti fitnacratique de Mouigni et Idi, est dans son œuvre de destruction. Médire les autres, invectiver les soi-disant frères et sœurs de lutte de l’opposition, évoquer une éventuelle rencontre entre Karihila et Assoumani, n’étant jamais dans l’idée du tyran, mais juste pour déstabiliser Karihila, Mouigni n’est pas un animal politique mais un animal polémique. Toujours dans ses paradoxes, l’homme qui veut gouverner les Comores était obsédé par la manie de parler de Ngazidja uniquement. « L’île voisine de Mayotte », disait-il… Tout se lisait génétique entre lui et colonel Assoumani Azali. Donc un des points communs ; la division et la trahison… Idi Boina quant à lui, il a craché dans l’assiette dont il a été servi pour sa survie. S’en prendre à la diaspora, qui s’est battu avec toute énergie pour qu’il trouve sa liberté, ce n’est pas digne d’un homme averti et habile. En tout cas, l’ingratitude n’a pas son premier atterrissage chez cette diaspora, en provenance des politiques dépaysés. Peut-on lui pardonnant avec la conscience selon laquelle, ce Idi Boina d’après prison n’a rien avoir avec celui de l’avant prison ? On n’en sait rien. Alors, au moment où ces deux naufrageurs de l’opposition ont déjà quitté le paquebot opposition pour le confort d’Azali, le combat contre le pouvoir tyrannique et illégale doit connaitre du sérieux et de la fermeté.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

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