MALTRAITES, LES RETRAITES COMORIENS REVENDIQUENT TROIS MOIS D’ARRIERES DE SALAIRE

Maltraités, les retraités comoriens sont toujours et toujours crachés dessus par les pouvoir en place, en particulier leur ministre tutelle. Donc celui des finances du pouvoir en place. Méprisés, brusqués, abattus et dépouillés, ces retraités se sont réunis à la Caisse de retraite de Moroni pour parler de leurs misères, la maltraitance qu’ils subissent et revendiquer leurs droits, dont les trois mois d’arrière de salaire. Trois mois qui s’acheminent vers le quatrième mois sans aucun centime. Cela dans un pays asphyxié par des crises de tous genres. Crise économique, crise politique, crise sociale… Un pays dont les habitants peinent à respirer. Famine, soif, basané, insécurité, vol et viol… tous font course dans le quotidien du comorien. Trois mois d’arriéré de salaire pour ces retraités dont les plus chanceux touchent 13000 fc, dont € 26 € par mois, en temps normal. D’autres touchent 9000 fc dont 18 € par mois. Si mensualité ou fin du mois existaient. L’indignation de ces retraités parmi lesquels, des commis de l’Etat, a été sanglotant.

Il faut un cœur de pierre comme ceux de Said Ali Chayhane, de Kamaldin Soeuf et de Mzé Aboudou Mohamed Chafioun, successivement ministres des finances de colonel Assoumani Azali, pour ne rien sentir. Comment ces gens, ont les yeux fixés et les pas orientés vers les premiers rangs dans la mosquée, le vendredi ou dans les Madjalis avec leurs cœurs vêtus d’insensibilité et d’aversion envers ces valeureux retraités qu’ils ont rendus besogneux ? Colonel Assoumani, est toujours dans son œuvre de fabriquer des gueux et dégarnis, en installant une inégalité sociale qui se parle d’elle-même. Le 30 septembre 2022, ce colonel excursionniste, ses valets et ses proches, revenaient d’un long séjour… des différents pays du monde au frais des contribuables, parmi lesquels ces valeureux retraités maltraités par colonel Assoumani et ses auxiliaires. Une brigade qui se fait fortune par la sueur du peuple…

« Les indignés retraités dans leur dignité »

A par cette pension donnée à coup de lance-pierre, si donnée d’ailleurs, mais l’impertinence de Said Ali Chayhane, l’état marbre de Kamaldin Souef, moment qu’ils occupaient le ministère des finances et l’orgueil de et l’incompétence du nouveau argentier Mzé Aboudou M.Chanfiou restent comme apanage dans le mental de ces retraités. Et quand on apprend que colonel Assoumani Azali perçoit deux retraites, une d’un ancien officier de l’armée et une autre d’un ancien chef d’Etat, des retraites qui se rajoutent au salaire de 28 millions de fc, dont 14000 €, cela provoque le ressentiment. Donc un ressentiment engendré par cette haine d’Assoumani envers son peuple. Aussi ses escapades inutiles… mais par lesquels, lui et ses auxiliaires se font fortunes, alourdissent l’air dépité de tout un peuple. Donc des retraités abattus et désespérés.

Quant au porte-parole de ces pensionnés lors du rassemblement Mr Andjib, un ancien fonctionnaire et ancien agent de la SCHC (Société Comorienne des Hydrocarbures), il demande que le comportement pervers du ministre de Finances envers ces retraites prenne fin. Et il a souligné que ces indignés retraités sont des responsables, des pères de famille… surtout des commis de l’Etat dont l’énergie et le savoir étaient au service de la nation. Il a été souligné dans ce rassemblement, que le ministre des Finances ne fait aucun effort pour la sortie de crise de ces retraites. Et plus précisément la chute de la caisse de retraite comorienne, commençait en 2019 moment où Said Ali Chayhane était ministre de Finances. Et c’est en 2020 que les problèmes arrivent au pinacle.

« Dépouillés et maltraités, ces pensionnés sont en action »

Mais comme il est un homme plein de ruse, après avoir reçu un courrier lui étant adressé par ces retraités, le mois de juillet 2020, colonel Assoumani, a répondu avec ses dents et non son cœur. Un homme aigri reste et fini aigri. « Oui, je leur ai dit d’examiner votre cas avec soin… ». Et après rien n’est résolu. Aucun effort ni un suivi ne sont produits. Sinon, un ping-pong. Ces retraités sont donc victimes du dindon de la farce joué par le ministère des finances, la directrice de la caisse de retraite et l’indéboulonnable TPG (Trésorier payeur général) gérant des voyages de la secte au pouvoir et de son chef colonel Assoumani. Six milliards dans les coffres de la caisse de retraite, un droit de ces retraités, mais confisqués par le pouvoir en place, via ce service. Pour obtenir ces droits, les retraités ont demandé que cela soit rangé en subvention afin qu’ils puissent avoir leurs pensions. Comme l’a souligné Mr Andjib. Mais toujours le gouvernement reste marbre face à cette proposition.

Et si les pensions des retraités du secteur privé n’étaient pas versées à cette caisse… celle-ci aurait fonctionné ? Du jamais vu dans le monde. Pour la constitution du dossier de retraite, il faut aussi payer, sans cela aucun droit. Quand l’histoire parlait, que les conscients qui retiennent. L’ancien député, Mr Mohamed Mouzaoir, ancien député des Comores, citait trois noms qui ont donné valeur à ces retraités. Feu, Abasse Djoussouf quand il a été ministre, il rajouté 9000 fc, dont 18 € sur les 4000fc dont 08 €. Feu, Said Mohamed Djohar, qui a ordonné que les retraités soient payés avant les militaires. Et enfin Ahmed A. Sambi, qui ne faisait rien avant que les retraités ne soient pas payés. En tout cas, ces retraités ont promis une réaction qui risque une continuité car les 6000 retraites des Comores veulent leurs droits.

Said Yassine Said Ahmed

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