AYMANE, SON LIEU DE FIN DE VIE ET LA CULPABILITE DU POUVOIR.
10 mars 2023AYMANE, SON LIEU DE FIN DE VIE ET LA CULPABILITE DU POUVOIR.
Le rôle des forces de l’ordre, est de protéger le peuple dont elles sont soutirées. Celles-ci, sont, la gendarmerie et la police. Ces deux institutions constituent les forces de l'ordre. Sont donc des agents de l'autorité, chargés de faire régner l'ordre public et de faire appliquer la loi, en protégeant la population. Et appliquer la loi, n’est pas synonyme de semer la terreur avec des coups de matraques, des coups de fusils, des balles réelles, de brutalités et des tortures dans les camps et les prisons. Ce qui est arrivé au jeune Aymane Nourdine, succombé à ses blessures à la gendarmerie, après une série de tortures, le dimanche 26 février 2023, illustre l’état mental du président du régime en place, qui est le maître de toutes instructions, d’atrocité. Lui-même qui a dit que quand il était chef d’Etat-major, il a fait pire, lui aussi. Asphyxiant la justice, bernant la police, la gendarmerie et les militaires… les conduire et ordonner à brimer le peuple, sont des pratiques « azaliennes ». Aymane, jeune arrêté puis quelques peu de temps, passé à tabac, puis décédé, était l’eau à boire des hommes d’uniforme. Quelques jours de son assassinat, son oncle aurait été arrêté et placé en garde à vu.
Le pouvoir veut de l’apocalypse à Vouvouni
Sans pouvoir assumer sa responsabilité, le régime en place, panique et par la bouche de Houmed Msaidié, voulait faire plonger la ville de Vouvouni dans l’apocalypse. Aller, jusqu’à disculper les bourreaux d’Aymane, et poser la responsabilité sur le dos de la famille de la personne dont les biens seraient volés. Qu’a dit Houmed après une question d’un journaliste « Ayamane serait mort avant de venir à la gendarmerie, et il se pourrait qu’il a été tué par les jeunes de la famille où les biens seraient escamotés. Et même c’est grâce à lui qu’une partie de ces biens a été récupérée ». Disait Houmed. L’Etat naturel, la société sans Etat en quelle se comportent les Comores d’aujourd’hui et depuis 2016, mérite une éradication. Certains hommes et femmes aux âmes insensibles, justifient l’assassinat d’Aymane, avec des cœurs avalés par des braises. Assoumani Azali a détruit la notabilité, les ulémas, les politiques et le journalisme. Et les contrefaçons de ces classes, mettent le feu dans le pays autrefois paisible…, au service d’Assoumani Azali et son régime. Semer la terreur est leur cheval de batail.
Des instances inutiles
Le silence des autorités politiques et religieuses comoriennes dans cette situation qui occupe largement terrain, est complice. Le muftorat qui ne cesse de prêcher… va parler de ce climat nocif qui règne dans les geôles et camps des milices comoriens ? A quoi sert cette institution aux Comores, moment où elle n’est jamais près de la population ? Pourquoi ce jeune sans défense… a été affreusement assassiné dans cette brigade et transporté chez lui dans des conditions lucifériennes ? Couvert de sac à poubelle, à la place de drap, est une profanation de la mémoire de ce jeune martyr et victime. Les dires sont nombreux, sinon, la certitude repose sur sacrifice humain, comme instruction. Tout comme le Thuggisme, qui a ses prêtres, ses rébus, ses rites; il a ses initiations et ses fonctions diverses, le régime en place aux Comores est garanti de longévité par des sacrifices humains. Ce régime et son chef, chosifient l’humain en échange avec le pouvoir, l’argent et les plaisirs illicites. Aujourd’hui c’est Aymane, et demain, un autre Aymane, et après demain, un autre… perpétuellement si ce régime continue à exister.
Said Yassine Said Ahmed
COMORESplus