CERTAINES RAISONS DE L’ASTHÉNIE DE L’OPPOSITION, FACE AU REGIME TYRANNIQUE.
29 déc. 2023De nombreux comoriens constatent que ni le pouvoir ni Azali ne sont pas forts, seulement c’est « l’opposition » qui est malingre. Plusieurs indices laissent présager. Diverses occasions qui puissent placer Assoumani Azali et son régime, au recoin passent outre à cause du dépit et de la mauvaise foi. Sinon l’état inculte de nombreux politiques comoriens notamment de l’opposition, constitue un frein. La culture politique, liée à celle socioculturelle, est en grande perdition aux Comores. Pire que la pénurie d’eau et d’électricité dans ce pays. Ce faisant, pour faire chuter la tyrannie, « ni mots ni où se rendre », demeurent… vains. Des politiciens par défaut. Peut-on aussi évoquer la crainte et l’égotisme ? Quant au combat contre le régime fitnocrate et tyrannique, oui. Ces deux sentiments s’y trouvent. Non seulement partir en rangs dispersés, mais aussi le blafard politique. Certains noms de l’opposition ont des comptes à rendre quant à la perte d’une bataille engagée depuis bientôt cinq ans.
« Comme dans le pouvoir, des inculture truffe l’opposition. »
Dans une lutte ou dans une réalisation, il n’est pas obligé de s’aimer ou de s’adorer, mais la convergence des pensées et la solidarité des intéressés est un pilier. Contrairement au « moi aussi » et au « moi, ou personne », sentiments de démolition. Comme dans le pouvoir, l’opposition a ses éléments nuisibles à battre, à tout prix à cause de leur agénésie, leur maladresse, leur imprudence et leur dressage vers le déclin de la lutte. Certains ont compris, ils se munissent des manipulations sordides et par stratégie mettent le feu dans le foyer. D’autres, la conscience les recouvre à la vitesse d’une limasse. Quand une réunion et/ou un plan pour la recherche de solution…, réunissent toutes les couches sans distinction de niveau, de savoir, de spécialité, de confidents… mais seulement, on fait entrer « celui ou celle qui vont te glorifier ou ayant la grande gueule… », comme nombreux sous la toile, la caution pour l’énergie du pouvoir césarien est indubitable. Lacune ou volonté ? On n’en sait rien. Ni recherches, ni pistes pour se cultiver des arcanes et des intrigues du régime en place… Seulement une énergie bilabiale, au lieu des dispositifs pour vaincre cette tyrannie. Le manque de sérieux de cette opposition politique à Azali, l’alanguissement des Collectifs provinciaux pour la lutte contre le pouvoir oppressif par certains hommes connus de mauvaise foi et d’esprits maléfique au sein de l’opposition, tuent tout même l’espoir du pays.
« Avec Azali au pouvoir, certains opposants respirent.»
Entrée dans des pièges, l’opposition s’est fait avoir soi-même. Un régime s’enlève par des votes respectant les lois, un soulèvement populaire ou un coup d’Etat. Des voies que ces « politiques » n’ignorent pas. Mais à l’intérieur de cette opposition, on trouve des gens qui préfèrent qu’Azali reste au pouvoir pour leur souffle, quant à leur peur d’un Etat de droit. Ils préfèrent le pouvoir vermine pour leur quiétude dans une opposition... donc mettent les pieds dans le plats et altèrent la lutte, à chaque aperçu de bout du tunnel. L’ antipathie interne au point de tout rejeter parce que c’est tels ou tels qui disposent de la voie… y devient monnaie courante. L’exemple le plus frappant est le Front Commun. Une structure qui a absorbé plusieurs entités croyant que le levier sera levé… devient subreptice. L’élargissement du Front Commun, donc la naissance du Front Commun élargi, est la mort de cette structure, à l’intérieur de laquelle, des outils à démolir. La fin de ce Front commun est actée par Ibrahim Ali Mzimba et Ibrahim A. Razida, qui ont réussi à le rendre en lambeau. Front Commun élections et Front commun non élection. Le reste, c’est dans le temps qui vient.
« Des occasions ratées »
Assoumani Azali et son régime, tuent des innocents à ciel ouvert, le silence de l’opposition est très vif. La prison devient lieu de fin de vie… aucun mot de l’opposition politique. A. Azali torpille les droits humains, les valeurs et l’Etat, toujours bouche cousue. Par la France, Azali a été parachuté président de l’Association des préfets de l’Europe en Afrique (Union Africaine), silence radio. Une infraction diplomatique eu Russie lors de son dernier voyage dans ce pays, pour cause, conflit russo-ukrainien et qui aurait si intelligence était de mise, éclaté une crise diplomatique…, a été modique aux yeux de cette opposition… Changer de dates des élections aux Comores, janvier à la place de mars, ne dit rien à cette opposition. Toujours le sommeil profond… or des occasions même si certaines se dessinent maigres mais efficaces pour déclencher un affrontement politique… Un désordre qui écrit son nom sur le paysage politique comorien s’implante. Et là, les deux cotés sont à redouter. Et le pouvoir et l’opposition politique. Sinon, le peu qui reste, en tout cas les Collectifs, sont des gravats qui feront pousser des châteaux… Une structure minoritaire, mais très dynamique. Minoritaire car, ce monde est garni de mensonges. Bien que les collectifs soient abattus, ils sont toujours debout contre la tyrannie aux Comores.
Said Yassine Said Ahmed
COMORESplus