ACHMET ET LA JUSTICE DES FITNOCRATES

Un régime tyrannique n’est jamais populaire. Seulement une structure réduite, qui prend un pays en otage. Un pouvoir qui se concentre aux mains de la famille du dirigeant en tout cas du tyran, de ses amis et de ses complices. Les Comores, même si avec retard, sont admises aux bancs des hébergements des tyrans. Il y a huit ans depuis que le régime fitnocratique, s’est installé sur le sol comorien. Depuis donc, le climat s’y instaure nocif. Les meurtres accentuent, les emprisonnements injustes prolifèrent, les chasses à l’homme et les arrestations arbitraires… les théories de complot… tous, œuvre du pouvoir en place.  Ces effets néfastes, nés de la terreur judiciaire, sont desquels, le peuple comorien est  la première victime.

«  Enquête préliminaire du procureur Ernst Lautz d’Hitler »

Le mardi 9 janvier 2024, Mr Achmet Saïd Mohamed, est arrêté par des milices cagoulées. Et pour justifier cette arrestation arbitraire, le pouvoir envahissait les réseaux sociaux par un audio, donc une conversation vocale pour faire croire aux comoriens que ce qu’il tisse est vrai. Et le procureur du pouvoir, l’homme sans scrupule, Mohamed Djounaid, a affirmé qu’Achmet Said Mohamed a fomenté un coup d’Etat. Puis tentative de déstabilisation du pays et d’assassinat. Un drôle de justice. Achmet est placé en garde à vue, mais il a fallu attendre que ses parents crient leur douleur à travers l’opinion publique… pour que cette justice agisse. C’est ainsi que ce 30 janvier 2024, Mohamed Djounaid, « commissaire de la République » s’exprime avec ces mots : « Achmet Said Mohamed a accepté qu’il voulait incendier des équipements de l’Etat notamment la CENI, après que sa candidature est rejetée. Il a accepté qu’il veuille à l’aide d’un sous-officier dont le nm est inconnu, attaquer le camp militaire de Sangani. Il a accepté, qu’il voulait financer des jeunes pour un soulèvement populaire. Il a accepté. Il a accepté que ce vocal qui circulait, lui appartienne… » Comment un homme sans fortune, sans milice, sans rien soit responsable de tous ces faits ?

« Tout brutaliser pour qu’aucun ne vive à part le fils »

Assoumani Azali vise à imposer une vision d’extraction des classes… notamment la classe politique aux Comores. Il veut imposer  une société fondée sur les lois des jaillissements de sang et de propagation de feu, afin que les Comores soit toujours instables. Habitué aux troubles qu’il crée lui-même, Azali distribue les tâches… afin d’étouffer toute personne conçue capable de porter front ou constituer d’obstacle à son fils à l’éventuel pouvoir qu’il prétend lui préparer. Parmi les raisons faisant que Dr Achmet, soit mis en prison. Son mouvement qui, peut-être constitué des gens convaincus de leurs idées et de sa direction, est vu de loin comme élément déstabilisant El-Fatihou. Comme Azali a décapité le parti Juwa pour son boulevard, il veut étouffer Dr Achmet afin que son mouvement soit tombé inerte. Sauf qu’Azali ignore que comme le temps a changé les esprits ont changé. Sinon, ce climat de terreur est bien la marque d’un régime qui se culpabilise.

« La répression fitnocratique et la brigade du mal »

Pour comprendre les différentes étapes de la longévité du pouvoir dévastateur d’Assoumani Azali, il faut braquer les yeux vers la justice. Seuls les ourdis du pouvoir, qui connaissent enquêtes, information judiciaire ou procès. Les meurtres, les viols, les grands larcins de l’Etat… n’ont jamais préoccupé le pouvoir. C’est bien la mégarde à l’humain qui sans doute devient sacrifice. Il y a l’effondrement des frontières, entre religion et pouvoir, entre notabilité et pouvoir et entre forces de l’ordre et la justice. La profession de juriste, sous les pieds d’Assoumani Azali est là pour alimenter la brutalité de la PIGN, GIPN, AND et Escadron.  Son silence justifie sa complicité et sa caution quant au supplice que les fitnocrates infligent au peuple.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

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