Étant reconnue comme science de l'organisation sociale, la politique a comme but de viser le développement et le bonheur social d’une organisation, d’un pays, d’une communauté et que sais-je encore.  Et elle doit être faite par des gens vertueux. Contrairement à ce qu'on assiste ces derniers temps aux Comores, là, tout le monde est appelé à faire de la politique même si dans un autre angle, cette science peut être définie comme une affaire de tout le monde mais dans une société consciente des enjeux et du devenir des moments. Pourtant la notre, c’est-à-dire la société, est loin de l'être. Dans ce cas, la politique ne devrait pas être une obligation, donc ne peut en aucun cas assimiler la vie de chaque citoyen. Et le citoyen n'est pas obligé de s'impliquer dans la politique. Cela est pour éviter, le manque de sérieux et le rabais de cet art, donc la politique sur le sol comorien.

Or ce dernier temps, aux Comores on remarque l'implication en masse des jeunes qu’ils soient diplômés ou pas, instruits ou pas dans la politique plus précisément, menée par la mouvance présidentielle en cette période électorale dans l’espoir de faire partie des lauréat une fois le pouvoir réinstallé. Signe de faiblesse des futures cadres de ce pays. Car cela découle l’abattement,  soudain s’inscrit la chute de la politique comorienne. En sommes, cet art, la politique n'est pas à la portée de n’importe qui. Elle doit être réservée, vu sa noblesse, à des hommes justes respectant les valeurs morales et ayant une vision, des propres idées et un projet permettant au développement du pays.

« Manque de confiance en soi »

Le manque de confiance en soi, est bien le fruit du complexe d’infériorité. Jeune cadre et/ou intellectuel ou non, exploiter son intelligence n'est pas forcement s’aliéner à la mouvance présidentielle. Sinon, cela illustre le manque d’objectif, synonyme de satisfaire les fins personnelles. Mais peu importe, la politique pour le bien être de la population ne devrait pas être un monopole…

Djounaid Athoumane

COMORESplus

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