Peut-t-elle se mettre fin l’inconscience des comoriens ? Y aura-t-il un jour que l’insensibilité des comoriens connaitra son antinomique ? Ce peuple emmuré, peuple mis au recoin, mais certain de ce peuple, encouragent son bourreau dans son entreprise de sa  décimation. Des mensonges, on les entend, mais les méfaits et les faits, on les voit.  Sinon, exceptionnel, est ce pays appelé Comores. Là, les mensonges sont visibles aussi. Il est bien clair, que le pouvoir en place, qui prétend sa continuité dès le 14 janvier 2024, est conscient de son improductivité depuis son installation, le 26 mai 2016. La preuve s’inscrit dans les campagnes électorales, en tout cas dans les différents coins de l’archipel. A court d’arguments, en manque d’un bilan digne de ce nom à présenter au peuple comorien, le pouvoir fait recourt à un passé lointain, et excave les gravats de plus de deux décennies pour s’appuyer. Et certains comoriens prêtent oreille à ces parlers dans les caravanes des karaokés, habillés en peau de campagnes électorales, dans les différents coins du pays. Un régime aux abois, mais qui fait semblant de résistance. En vérité, il survit.

« La conviction du vide »

Qu’avons-nous entendu coulant des bouches de ceux qui prétendent être les piliers des campagnes électorales du coté du régime fitnocratique ? Le conseiller de son père Mr Nour El-Fath’ou Azali à l’issu d’un meeting, c’est-à-dire, le rassemblement de la CRC à Fumbuni, éructait ceci : « Assoumani Azali a placé les Comores sur un endroit que personne n’aurait jamais cru l’Union Africaine. Il a signé des contrats, il a signé le contrat avec les Etats-Unis, il a signé un contrat avec l’Amérique, il a fait retourner la compagnie Émiratie aux Comores… il a signé plusieurs contrats avec des pays étrangers… Qu’est-ce que les comoriens veulent de plus ? » Des mots garnis de mesquineries, de enfantillage et d’arrogance. Ce même mot « l’Union Africaine » est le discours de Hamada Hamadi dans ce même Meeting. Sinon, les wangazidja ont dit : « L’âme d’un éreinté, ne s’arrache pas ». Pareil discours a été tenu à Ikoni, lors de l’ouverture du QG de la Mouvance présidentielle le 31 décembre 2023. Si ceux-là sont tombés d’une bouche d’un jeune inculte ou un homme ordinaire, ca ne serait pas flagrant. Qu’a dit Assoumani Aboudou, un ancien TPG, ancien ministre de finances, Ancien ministre de l’intérieur, ancien candidat aux présidentielles de 2016… voici quelques mots: « Qui mieux qu’Azali lui qui a fait venir la présidente éthiopienne et le président congolais Tshisekédi aux Comores ? le président kenyan de même … ». Dans ses dires aussi barbouillés, Assoumani continue : « Le pays aurait marché avec la CPAD, si ce n’est pas le covid, c’est avec le soleil et le volcan qu’Azali électrifiera le pays. ». « Azali président UA, différents commentaires louent les efforts d’Azali, comme meilleur dirigeant de l’UA. » Rajoutait-il.  

« Le chemin de non retour pris par la honte »

A Mitsudje, le griot du pouvoir Mohamed Issimaila, se dessine un fleuve asséché. Sa lucidité sans sincérité est achevée. Avec des faibles mots, il louait les efforts de ce pouvoir avec l’avenue du téléphone portable… d’il y a 20 ans. Réalisation colée à un régime qui a huit ans, et cela force à tenir la déjection. Université, route de Maluzini, téléphone portable… ce qui montrent que ce régime n’a rien fait sinon il se venterait… Malheureusement, sans eau ni lumière, sans enseignement ni santé, sans éducation ni sécurité, sans valeurs ni religions… des effets qui rendent le comorien, victime, il y a ceux qui continuent à croire à ces être qui agissent et bravadent sans scrupule. Eux d’ailleurs dont les enfants sont victimes avec  les morts non élucidées de partout iles comores. Le seul et vrai bilan de ce régime, les assassinats, les vols, les viols, l’impertinence, l’infidélité… Un régime dans lequel, des actes immorales… Mais quand même, certaines personnes, avec des billets de banques, mis à part les intimidations, encouragent les parages… Et c’est fait pour ça. Mettre les citoyens au recoin, les affaiblir par la faim et le désespoir et suspendre le butin dessus de leurs têtes, et jeter leur dû à coup de lance-pierre. Soudain, ll devient esclave du père, mère et fils.

Said Yassine Said Ahmed

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