LA DYNASTIE FITNOCRATIQUE, SE FAIT DES SUJETS SOUS SES BOTTES ET NON DES PARTISANS

Par Said Yassine Said Ahmed

Quand certains étrangers ont nommé les Comores, « archipel aux sultans batailleurs », ces dernières années, on peut appeler ce pays, Comores, archipel aux politiques fossoyeurs. Dans ce pays spécial l’arrogance des hommes à l’honneur fugace, ne connait pas de décélération. Elle galope à toute vitesse. Le seul pays au monde où un conseiller à la présidence ne sachant pas il conseille quoi à président bourré d’autosatisfaction dédaigneuse, au mépris des conseils se transforme en Maître muni de ses serfs. Nour El-Fatihou, qui dans sa tête, prend le pays pour une propriété privée, a su se faire des sujets. Donc un conseiller plus prisé, et rendu plus important que les ministres du pouvoir fitnocratique d’Assoumani Azali et que le président de l’Assemblée et celui de la Cour Suprême. Les fitnocrates du régime en place, ont rendu la politique comorienne en produit avarié. Comme c’est la seule activité tenue par les iliens ces dernières décennies, leur vie est détériorée de même. Ces hommes et femmes haineux contre le passé et aigris en permanence face à leurs prochains, préfèrent vivre nus à s’habiller en dignité. Donc la dignité est vendue à prix dérisoire.

« Douleurs en silence »

Comment un pouvoir au complet, toute une jeunesse de ce pouvoir s’immolent sous les pieds d’un simple conseiller à la présidence sans dissemblance ? Comment un enfant dont une partie de cette secte fitnocrate, se rappelle la naissance, arrive à marcher sur ces hommes et femmes sans qu’aucun d’eux, fasse preuve de dignité… ? Ne serait-ce qu’une petit occupation leur. Attachés avec des chaines, attachés avec des câbles de l’humiliation, ces individus qui prétendent avoir un pouvoir, sont obligés de répondre « OUI » quant aux fantasmes et aux caprices du fils de son père. Fatihou donne d’ordre et ses enclins exécutent. Les hommes abandonnent leurs femmes et leurs enfants pour une promenade forcée et illicite depuis un an, les femmes abandonnent leurs maris et leurs enfants pour cette même cause. Sans doute, des couples sont en difficulté à cause des fantasmes et caprices. A coups de Cravache, le conseiller de son père Nour El-Fatihou, pousse avec mégarde ses soldats indolents, toutes générations confondues. « Âibu yohura euiro ». Inconscience ou décrépitude ?

« Un adversaire à ne pas négliger »

Comment des gens qui sont depuis des années les vassaux du père, se satisfont d’être aussi ceux du fils et continuent de vivre dans l’humiliation ? Un fils dont tout se lit sur sa masse d’ensemble. A part ça, comment ose-t-on à ciel ouvert se hisser complice du père en fils quant à la démolition de l’Etat ? Nour El-Fatifou, graine de tyran, doit être combattu avec une violence politique. Consciente, la nouvelle génération politique, refuse de marcher sur les ornières de ses précédents en activité politique depuis plusieurs décennies. Sans doute, c’est leur pusillanimité qui a donné de force à A. Azali. Et cela ne doit pas être refait. Le rêve familial de la dynastie Azalienne doit être rendu en cauchemar. Ce ne sont pas tous les comoriens qui sont gymnastes et politiacrobates  sous les souliers de Nour El-Fatihou. De l’autre côté, il y a ceux qui marchent avec pudeur et patriotisme.

 

 

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